De deux sorties la semaine dernière, il y en a maintenant cinq cette semaine. Non, on n'a pas hâte de voir le nombre de longs métrages qui prendront l'affiche le dernier vendredi de 2012... En attendant il ne faudrait pas manquer...
Beauty and the Beast en 3D, c'est revoir sur grand écran une des animations de Disney les plus irrésistibles et romantiques des dernières décennies. C'est drôle, dramatique, féerique, horrifique, et les subtils effets en trois dimensions ajoutent beaucoup à ces superbes dessins animés et ces mélodies qui font vibrer.
Les mots sont à l'honneur dans A Dangerous Method, un David Cronenberg conventionnel mais extrêmement élégant sur la relation entre Freud et Jung. S'il faut demeurer constamment attentif pour ne rien manquer, l'interprétation demeure de haut calibre (hormis peut-être Keira Knightley qui en fait un peu trop).
Contraband de Baltasar Kormakur est un autre remake bâclé et beaucoup trop hollywoodien, cette fois sur un homme qui fait tout pour protéger sa famille. La réalisation n'est pas mauvaise et la distribution masculine est impressionnante, mais l'histoire demeure complètement invraisemblable.
C'est bien beau de vouloir gagner un Oscar (ce qui lui arrivera sûrement), mais Meryl Streep ne sauve pas The Iron Lady de Phyllida Lloyd qui ne dit absolument rien de Margareth Thatcher, autrement qu'elle est un peu folle et qu'elle parle à des gens qui ne sont pas là (pour paraphraser Dominique A).
Sorte de Glee à l'Église, Joyful Noise de Todd Graff est une production sirupeuse et plein de bons sentiments où deux rivales mettent de côté leurs différents pour sauver leur chorale. C'est lourd, long, moralisateur et ça risque de rester dans la bouche pendant longtemps.
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