Plusieurs bons films se pointent le nez sur les écrans de cinéma pour faire oublier deux grosses productions terriblement ennuyeuses.
On regardant une première fois Into the Abyss il y a quelques mois dans un cinéma de New York, on a l'impression qu'il s'agit d'un des meilleurs documentaires que le grand Werner Herzog n'a jamais fait. En revoyant le tout pendant la projection de Cinemagique, cela confirme que c'est le cas. Cet opus incroyable mais vrai à la In Cold Blood sur leur meurtre gratuit de trois personnes pendant deux jeunes hommes glace le sang. Le cinéaste se sert de cette matière première incroyable pour passer la société au rayon x, se servant comme d'habitude de ses questions qui sortent de l'ordinaire pour bien saisir le poids des âmes et révéler toute la noirceur de la nature humaine. Du grand cinéma!
Steven Soderbergh s'amuse comme un petit fou dans Haywire, un film d'action excitant et divertissant où une fille passe son temps à frapper la gente masculine! Un effort simple et terriblement efficace, doté d'une mise en scène formidable et de très bons comédiens.
Ralph Fiennes s'attaque à Shakespeare avec Coriolanus, une oeuvre obscure adaptée d'une façon très moderne sur les problèmes d'un puissant soldat face à son peuple. S'il faut être alerte devant la rigidité des dialogues, la transposition impressionne grandement.
L'auteur de The Hours et The Reader Stephen Daldry parle du 11 septembre 2001 dans Extremely Loud and Incredibly Close où il suit un petit gars qui a perdu son père. Bien réalisé, comportant de bons acteurs et un scénario intéressant, ce titre un peu trop précieux fera tout pour soutirer quelques larmes.
Documentaire humaniste sur les gens d'une petite ville qui doivent cohabiter avec une mine d'or sur leur terrain, L'or des autres de Simon Plouffe est un court mais révélateur essai sur l'importance des racines et du passé.
En faisant un long métrage sur des pilotes afro-américains qui ont combattu pendant la Seconde Guerre mondiale, Red Tails d'Anthony Hemingway sabote ses belles intentions pour offrir quelque chose de mou, moralisateur et larmoyant.
Du pareil au même. C'est l'impression qui ressort de Underworld: Awakening de Mans Marlind et Bjorn Stein, cette quatrième aventure sur ce conflit sans fin entre vampires et loups-garous. Les amateurs de jeux vidéos seront au septième ciel, les autres opteront plutôt pour Twilight... ou un simple livre de lecture.
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