Vengeance (critique)

B.J. Novak (The Office) se lance à la réalisation avec Vengeance, un film noir mordant qui est plus satisfaisant sur le plan scénaristique que cinématographique. Ma critique est à lire sur le site de La Presse.

Film du jour: Incroyable mais vrai (Fantasia)

Quentin Dupieux sévit encore. Le maître de l'absurde traite cette fois de voyage dans le temps avec son savoureux Incroyable mais vrai, embarquant une distribution de haut calibre - Chabat, Magimel, Demoustier - dans une aventure sombre et délirante, plus accessible que ses précédentes. Ma mini-critique est à lire sur La Presse. ***1/2

Maigret (Critique)

Patrice Leconte revisite l'univers de Simenon avec Maigret, une adaptation satisfaisante qui demeure toutefois loin de son sublime Monsieur Hire. Ma critique est à lire sur Cinoche. ***

Film du jour: Heaven: To the Land of the Happiness (Fantasia)

On s'amuse beaucoup devant Heaven: To the Land of the Happiness de Im Sang-soo qui mélange les genres avec virtuosité. Malgré une intrigue ludique et oubliable, le récit fait la part belle aux surprises, à l'humour et à l'émotion. La distribution joue dans le ton et la réalisation alerte ne déçoit jamais. À découvrir aujourd'hui à Fantasia. Ma mini-critique est à lire sur le site de La Presse. ***

Film du jour: Huesera (Fantasia)

La peur d'être mère prend tout son sens dans Huesera de Michelle Garza Cervera, une oeuvre angoissante à souhait, qui à défaut d'être très originale, offre quelques moments viscéraux. Puis il y a le jeu vigoureux de l'héroïne dont il est impossible de détourner le regard. Ma mini-critique est à lire dans La Presse. ***

Entrevue Patrice Leconte (Maigret)

Plus tôt cette semaine, je me suis entretenu avec le cinéaste Patrice Leconte pour son nouveau film Maigret, qui prend l'affiche demain dans les salles de cinéma du Québec. Mon entrevue est à lire sur Cinoche.

Film du jour: Whether the Weather is Fine (Fantasia)

Fantasia présente demain Whether the Weather is Fine, le très beau film de Carlo Francisco Manatad qui porte sur le quotidien de quelques personnes après un terrible ouragan. Réalisme magique, photographie à couper le souffle, interprétation sentie: l'impact de cette création ne s'oubliera pas de sitôt. Ma mini-critique est à lire sur le site de La Presse. ***1/2

Film du jour: The Diabetic (Fantasia)

C'est un peu un cauchemar que propose Mitchell Stafiej avec The Diabetic. Une oeuvre indépendante qui ne ressemble à rien et qui ne sera pas pour tout le monde, mais qui séduit par sa personnalité et dérange par son ton iconoclaste. Ma présentation.

Film du jour: Chorokbam (Fantasia)

En prenant son temps pour aborder le film de genre différemment, Chorokbam de Seo-jin Yoon possédait de belles cartes dans sa main, que ce soit une facilité à créer des atmosphères particulières et la dévotion de tous interprètes. Dommage que le style soit si maniéré et que le scénario finit par tourner à vide. Il faut en faire beaucoup plus avant d'être comparé à des grands maîtres du septième art comme Tsai Ming-liang et Roy Andersson. Aujourd'hui à Fantasia. **1/2

Film du jour: Un été à Changsha

Débutant dans le polar avant de basculer vers le drame humain, Un été à Changsha (2019) de et avec Zu Feng s'inscrit dans la vague de thrillers intimes de Diao Yinan ou des récents Jia Zhangke. Sans être aussi réussi que ses inspirations, ce premier long métrage à la mise en scène soignée déboussole constamment, et si l'ensemble traîne en longueur, il réserve quelques moments salutaires. ***

Film du jour: After Blue (Paradis Sale)

Présenté cet après-midi au Cinéma du Parc, After Blue (Paradis Sale) est le nouveau délire de Bertrand Mandico (Les garçons sauvages), qui s'inspire du cinéma psychédélique des années 70 afin de créer un western apocalyptique féminin. Sur le plan technique, le récit fascine par ses digressions et sa grande liberté. Mais à plus de deux heures au compteur avec une prémisse aussi mince et une interprétation aussi limitée, c'est abuser de la bonne fois des cinéphiles. **1/2

Les héroïques (critique)

François Créton est électrisant dans Les héroïques, incarnant un ancien toxicomane qui tente de remettre sa vie dans le droit chemin. Sans tambour ni trompette, ce premier long métrage de Maxime Roy va droit au coeur, arrivant à être à la fois dans l'intime personnel et le social engagé. Ma critique est à lire sur La Presse. ***1/2

Film du jour: La guêpe (Fantasia)

Pour sa première réalisation La Guêpe, Marc Beaupré concocte un court métrage particulièrement stressant, suivant une femme s'occupant d'un motel qui ferait tout pour qu'un client quitte le lieu le plus tôt possible. Tandis que le mystère s'épaissit, la mise en scène devient anxiogène et l'interprétation prenante. À découvrir aujourd'hui à Fantasia. Mini-critique.

Nope (Critique)

Le nouveau maître de l'horreur et du suspense, Jordan Peele, est de retour avec Nope, un troisième long métrage fascinant à bien des égards, où un nuage sème le trouble sur le passage. Bien qu'imparfaite, cette oeuvre ambitieuse comporte d'immenses moments cinématographiques. Ma critique est à lire sur La Presse. ***1/2

Film du jour: The Fifth Thoracic Vertebra (Fantasia)

De la moisissure qui tue des gens! L'idée derrière The Fifth Thoracic Vertebra est complètement cinglée. Mais le film de Syeyoung Park y insuffle tellement de lyrisme, de romance et, ultimement, de poésie, qu'il devient pratiquement un ovni en soi, finissant par séduire malgré quelques moments plus creux. À découvrir aujourd'hui et le 26 juillet. Mini-critique. ***

Quoi voir à Fantasia?

Fantasia bat son plein et il y a plein de films intéressants à découvrir. Voici mes suggestions d'oeuvres à ne pas manquer pour La Presse.

Film du jour: Le signe du lion

Premier long métrage d'Éric Rohmer, Le signe du lion (1959) explorait déjà son penchant pour le hasard, les dialogues fleuves de la jeunesse et l'errance en ville. Le tout en étant gratifié de thèmes sociaux - comme la vie de bohème - qui ne semblent pas trop appuyés. Sans doute que le récit à la conclusion facile manque de cohésion et que l'interprétation s'avère un peu chargée. Mais il y avait déjà les promesses du grand cinéaste qu'il allait devenir. ***1/2

Film du jour: A Dark, Dark Man

Chef de file du septième art du Kazakhstan, Adilkhan Yerzhanov aborde avec A Dark, Dark Man (2019) la corruption policière par l'entremise d'un récit particulièrement absurde. Même si son cinéma demeure posé avec son rythme trop lent et que ses influences s'avèrent reconnaissables, sa magnifique photographie en met plein la vue, invitant le spectateur à se perdre à l'écran. Un film noir délicieusement pessimiste qui enivre comme le plus puissant des poisons. À découvrir via MHz Choice. ***1/2

The Nortman (blu-ray)

Après ses excellents The Witch et The Lighthouse, le cinéaste Robert Eggers propose The Northman, son film le plus ambitieux à ce jour. (Universal)

C'est quoi? À l'époque des Vikings, un homme cherche à se venger de son oncle qui a assassiné son père et usurpé son royaume.

C'est comment? Cette relecture d'Hamlet fascine amplement par le soin apporté aux détails. La distribution est exemplaire et plusieurs scènes marqueront au fer blanc le cinéphile.

Et pourtant? Sa grande violence ne sera pas pour tout le monde. Il ne faut pas nécessairement tout prendre au pied de la lettre.

Techniquement? Visuellement, cette oeuvre en impose. Sa photographie majestueuse est élevée par une image riche et foisonnante, aux teintes resplendissantes. Les pistes sonores font tout vibrer sur leur passage, enterrant parfois les dialogues.

Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray, un dvd et une copie numérique. Les suppléments réunissent une très intéressante piste de commentaires avec le réalisateur, des scènes allongées et retranchées, ainsi qu'une multitude de documentaires portant sur cette excursion épique, le casting, le rituel sacré, l'assaut spectaculaire, les lieux de tournages et un jeu particulièrement barbare où l'histoire du héros prend un sens nouveau.

Au final? S'il y a un film qui risque de diviser, c'est bien The Northman. C'est pourtant rare qu'une grosse production américaine prenne tous ces risques, autant dans son sujet que dans sa façon de le présenter à l'écran. Seulement pour ça, il s'agit d'un long métrage qui mérite d'être encouragé et admiré sur le plus grand écran possible. ***1/2

Film du jour: Murina

Lauréat de la prestigieuse Caméra d'Or à Cannes, Murina d'Antoneta Alamat Kusijanovic parle de désirs et du souhait d'émancipation d'une adolescente qui vit sous le joug d'un père autoritaire. Se déroulant sur une île au large de la Croatie, ce huis clos en plein air séduit autant par la dévotion de ses personnages (tous les acteurs sont excellents) que son climat de sensualité et l'immense soin apporté à ses paysages à couper le souffle. Peu à peu la tension va à crescendo et les enjeux éclateront sur terre et sous la mer. À ne pas manquer. ****

Film du jour: Princesse Dragon

Présenté hier matin à Fantasia, Princesse Dragon d'Anthony Roux et Jean-Jacques Denis est une animation de bonne facture, qui raconte l'amitié entre une fille dragon et une princesse. Sans être très original (Wolfwalkers est passé par là en beaucoup mieux), le récit mené sans temps mort arrive à faire rire et à émouvoir avec ses personnages attachants et ses situations saugrenues. ***

Film du jour: Paws of Fury: The Legend of Hank

Improbable remake de Blazing Saddles pour les enfants (!), Paws of Fury: The Legend of Hank est une animation sympathique mais vite oubliée, qui satisfera toute la famille. Ma critique... ***

Entrevue: John Woo (Fantasia)

Le vénérable cinéaste John Woo est à l'honneur cette année à Fantasia. Non seulement il a reçu un prix honorifique pour l'ensemble de sa carrière, mais il donne une classe de maître aujourd'hui. J'ai pu lui parler et mon entrevue est à lire dans La Presse.

Film du jour: The Gray Man

Film le plus dispendieux de Netflix, The Gray Man de Joe et Anthony Russo est un spectacle vertigineux... à condition, évidemment, de ne pas se soucier du scénario et de se concentrer uniquement sur les superbes scènes d'action. Ma critique. ***

En corps (critique)

Cédric Klapisch adore l'univers de la danse. Autant les chorégraphies de sa plus récente fiction En corps sont somptueuses, autant le récit naïf et moralisateur déçoit avec ses enjeux superficiels et ses personnages bidimensionnels. Ma critique est à lire sur Cinoche. **1/2

Film du jour: Hard Boiled

Fantasia projette ce soir Hard Boiled, un des meilleurs films de John Woo. Comme toujours, ce sont les spectaculaires scènes d'action qui forcent l'admiration, en mettant plein la vue avec sa violence stylisée. Mais cette histoire de flics et de dualité s'avère exaltante malgré quelques trous scénaristiques, permettant à Chow Yun-Fat et Tony Leung de former un inoubliable duo. ****

Présentation Fantasia 2022

Le Festival Fantasia débute aujourd'hui! Pour La Presse, j'ai fait le tour des films et des événements à ne pas manquer. Mon texte est à lire ici.

Film du jour: La croisade

Ultime scénario de Jean-Claude Carrière, La croisade (2021) est une comédie environnementale sur des enfants qui tentent de sauver la planète. Un propos bien de son époque qui reçoit un traitement peut-être trop ironique de la part de Louis Garrel, à la fois comme acteur que comme réalisateur. Reste le plaisir (relatif) de voir un film ne pas trop traîner en longueur et qui finit malgré tout par ouvrir la réflexion. Au cinéma. ***

Film du jour: The Deer King

Lorsque des anciens du Studio Ghibli se réunissent, cela donne The Deer King, une animation luxueuse sur un virus qui ronge des peuples anciens. Fortement inspiré par Princesse Mononoke, le récit n'en possède pas l'étoffe (surtout que la morale impérialiste est douteuse). Mais sa construction de qualité, doublée de personnages attachants et de scènes d'action trépidantes, en font un divertissement honorable. À voir dans quelques salles de Cineplex. ***

Film du jour: Moon, 66 Questions

Énigmatique film grec, Moon, 66 Questions de Jacqueline Lentzou voit une jeune femme s'occuper de son père malade, apprenant à mieux connaître cet homme dont elle s'est toujours sentie éloignée. Avec ses étranges vidéos familiales et son ton âpre, le récit demande une attention particulière de la part du cinéphile. Ce dernier sera récompensé d'une expérience unique, à la fois dans la quête d'intimité de la valeureuse héroïne que dans le procédé artistique qui offre quelques moments de grâce. Le dernier plan donnera d'ailleurs le goût de tout revoir afin de l'analyser autrement. À découvrir via Film Movement. ***1/2

Film du jour: Au nom du peuple italien

Porte-étendard de la grande comédie italienne, Dino Risi s'en donne à coeur joie dans Au nom du peuple italien (1971), où il confronte visions communistes et capitalistes par l'entremise d'incessantes joutes verbales où personne ne semble s'écouter. Ugo Tognazzi et Vittorio Gassman s'amusent comme des petits fous, le scénario regorge d'allusions savoureuses (souvent en phase avec la mise en scène où tout s'écroule littéralement à l'écran) et la finale n'est rien de moins que brillante. ****

Film du jour: Contes de juillet

Débutant comme chez Rohmer avant d'embrasser une certaine noirceur, Contes de juillet de Guillame Brac offre un véritable feu d'artifices de désirs de la jeunesse, alors que la clientèle masculine ne lésine pas sur le flirt toxique afin d'arriver à leurs fins. Ce sont pourtant les personnages féminins qui sortent du lot, leurs façons de s'agencer à la faune (parfois urbaine) et de trouver des moyens de garder la tête haute. Séparé en deux parties distinctes, le long métrage ne manque surtout pas de naturel devant et derrière la caméra, rappelant la forte personnalité de son auteur. ***1/2

Film du jour: Black Medusa

Entre le réel et le mythe se dresse Black Medusa (2021) d'Ismaël et Youssef Chebbi, une oeuvre sombre sur une Tunisienne qui s'en prend aux hommes qu'elle croise. Présenté sans contexte dans un noir et blanc somptueux, le film séduit à défaut d'émouvoir, répétant son action - sur neuf nuits - afin de traiter du machisme de la société et des relations interpersonnelles. Une allégorie que l'on n'est pas prêt d'oublier. ***1/2

Film du jour: Thor: Love and Thunder

Après son très réussi Ragnarok, Taika Waititi renoue avec Thor par l'entremise de Love and Thunder. Si ce film semble être fait du même bois, il s'avère beaucoup moins intéressant tant l'histoire peine à captiver et que les personnages n'évoluent jamais. Il y a toutefois quelques scènes fantastiques qui concernent des chèvres géantes et un certain Zeus. Ce sont ces moments détournés qui permettent au long métrage de s'affranchir momentanément du moule qui semble éternellement condamner les productions de Marvel. Ma critique... ***

Film du jour: Playlist

Quelque part entre Frances Ha et Tu dors Nicole se tient Playlist de Nine Antico, le récit délicieux d'une dessinatrice qui tire le diable par la queue. Le noir et noir somptueux, la musique de bon goût et la performance délectable de Sara Forestier compensent largement l'histoire faussement profonde qui tend à se répéter avant la fin. En salles dès demain. ***1/2

Film du jour: Presque

Prenant l'affiche ce vendredi au Québec, Presque est une histoire d'amitié, de courage et de maladie entre deux hommes qui partent sur la route. Prévisible, moralisateur et plein de bons sentiments, le récit ne paye pas de mine. Il est toutefois pleinement habité par ses personnages principaux - Alexandre Jollien et Bernard Campan - qui arrivent avec justesse à aborder de nombreux thèmes importants. **1/2

Ambulance (blu-ray)

Michael Bay persiste et signe avec Ambulance son meilleur film du présent millénaire. (Universal)

C'est quoi? Lors d'un vol de banque qui tourne mal, deux frères prennent en otage une ambulance et ses occupants.

C'est comment? Les scènes d'action sont spectaculaires. Jake Gyllenhaal s'amuse comme un fou en méchant cinglé.

Et pourtant? Le scénario accumule les clichés et les bons sentiments. L'ensemble traîne en longueur.

Techniquement? Les images précises et détaillées font tout éclater. Les pistes sonores riches et profondes permettent aux enceintes d'en mettre plein les oreilles.

Suppléments? Cette édition «de collection» comprend un blu-ray, un dvd et une copie numérique. Les bonus généralement intéressants réunissent des discussions avec les comédiens, une élaboration des scènes d'action «à l'ancienne», une analyse de l'utilisation de drones afin de donner une photographie hors du commun, une plongée dans la genèse du projet, la façon dont Los Angeles est devenu un personnage et un hommage au métier de premiers répondants.

Au final? Qu'il est bon de revoir Michael Bay retourner sur le droit chemin après d'années de galère. Même si Ambulance n'est pas encore du calibre de The Rock, il s'avère pleinement trépidant et divertissant pour les amateurs du genre. Les autres, évidemment, auront hâte que ce gros chaos se termine le plus rapidement. ***

Ma critique complète

Film du jour: Unreleated

Premier long métrage de Joanna Hogg (le magnifique diptyque The Souvenir), Unrelated (2007) est également le film qui a lancé la carrière de Tom Hiddleston. On se croirait chez Rohmer avec cette excursion dans des décors bucoliques, les aléas amoureux de gens qui se cherchent et ces longues discussions révélatrices. La cinéaste filme ses attachants personnages sans les juger et les comédiens sont criant de vérité. ***1/2

Film du jour: Conspiracy Theory

Il y a de ces films un peu fous et malades qui veulent tout faire, échouent et qui demeurent néanmoins sympathiques et divertissants. C'est le cas de Conspicary Theory (1997) de Richard Donner qui est à la fois un thriller paranoïaque, une romance kitsch, un film d'action violent, une comédie bon enfant, etc. Des changements de tons qui ne sont pas toujours pour le mieux. Malgré tout, le rythme demeure presque sans faille (mention spéciale à la musique de Carter Burwell) et le duo de stars formé de Mel Gibson et Julia Roberts fonctionne plutôt bien. ***

Film du jour: Sweetgrass

Avant de se faire connaître avec son essentiel essai Leviathan, Lucien Castaing-Taylor a tourné Sweetgrass (2009), un superbe documentaire anthropologique sur des cow-boys/bergers qui accompagnent leurs moutons à travers les montagnes du Montana. Largement muet (sauf lorsque les humains se mettent à traiter les animaux de tous les noms), cet effort visuellement splendide rappelle que les images sont au coeur même du cinéma. Lorsque le rythme ralentit et que les bêtes prennent toute la place, un fascinant climat d'hypnose et de quiétude en résulte. ***1/2

Film du jour: The Guilty (2018)

Oubliez son ennuyant remake américain avec Jake Gyllenhaal. La version originale de The Guilty (2018) de Gustav Möller captive davantage, à la fois dans sa façon de faire émaner le suspense du huis clos que d'utiliser le son comme principal instrument de sa mise en scène. On rajoute à cela une performance tendue de Jakob Cedergren et on obtient un thriller passionnant, pas forcément original mais d'une redoutable efficacité. ***1/2

Film du jour: Les passagers de la nuit (Critique)

Le cinéaste Mikhaël Hers peut-il faire un mauvais film? Avec Les passagers de la nuit, il offre un récit d'initiation doux, subtil et émouvant sur des êtres qui pansent leurs plaies en formant une véritable famille de substitution. Ma critique est à lire sur le site de Cinoche. ****