Déjà en 1988 avec son puissant Damnation, il y avait tout ce qui allait forger le style de Bela Tarr: sa fascination pour les paysages dévastés, des êtres humains perdus qui tentent de revivre ou simplement de survivre, des magnifiques images en noir et blanc, de la musique qui titille des sens, un rythme lent, de longs plans qui s'étirent et une caméra souvent voyeuse. Tout cela est décuplé au sein d'une histoire simple mais tragique: celle d'un homme mélancolique qui semble incapable d'obtenir l'amour de sa maîtresse mariée. Comme toujours chez le cinéaste, il faut être alerte et attentif aux détails. Mais les plus patients obtiendront un opus marquant et inoubliable. ****
vendredi 21 juin 2013
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