vendredi 23 mars 2012

De bon matin, One Life, The Hunger Games, Un heureux évènement, Une bouteille dans la mer de Gaza, Casa de mi Padre, Trente tableaux, Comme un chef

Est-ce que la grosse sortie hollywoodienne de la semaine mettre k.o. ses plus petits adversaires? C'est ce qu'on verra.

Cela n'enlève rien au mérite de De bon matin de Jean-Marc Moutout, un drame formidable sur un homme qui se fait manger tout rond par son travail. Jean-Pierre Darroussin y est tout simplement formidable.

Les documentaires animaliers sont nombreux. One Life de Michael Gunton et Martha Holmes sort quelque peu du lot avec ses images inédites. La narration de Daniel Craig est un peu superflue, mais l'ensemble mérite le détour.

Impossible de ne pas prévoir un triomphe au box-office pour The Hunger Games de Gary Ross. Ce serait pourtant mérité tant cette critique de la télé-réalité troque le divertissement stupide pour quelque chose d'un peu plus nutritif. Les coins sont parfois coupés ronds, sauf qu'on a déjà hâte aux suites.

Louise Bourgoin crève l'écran dans Un heureux évènement de Rémi Bezançon, une comédie dramatique qui évite les écueils du mélo et de la superficialité. Pas révolutionnaire pour deux sous, mais assez réjouissant.

En cherchant à créer un dialogue entre Israël et la Palestine, Une bouteille dans la mer de Gaza de Thierry Binisti offre une oeuvre naïve mais bien intentionnée, dont la pertinence du sujet compense pour sa grande prévisibilité.

Satire des vieilles émissions mexicaines, Casa de mi Padre de Matt Piedmont ressemble à un sketch étiré, qui fait rire par moments et ennuie le reste du temps. Quelle chance qu'il y a un cauchemar hallucinant pour raviver la flamme à mi-chemin!

Essai extrêmement personnel sur son enfance, son rôle de créatrice et son accomplissement dans la maternité, Trente tableaux dévoile une Paule Baillargeon à fleur de peau. Ce travail a dû lui être salvateur, sauf que le spectateur a parfois du mal embarquer dans le projet.

Comédie légère et routinière, Comme un chef de Daniel Cohen doit beaucoup au duo formé de Jean Reno et de Michaël Youn. À tel point que tout ce qui les entoure n'a pratiquement aucun intérêt.

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