vendredi 20 mai 2011
Le nom des gens, Last Night, La nuit elles dansent, À St-Henri le 26 août, Pirates of the Caribbean 4, The Beaver,
L'été cinématographique se fait déjà ressentir avec des grosses productions américaines, une délicieuse comédie française et quelques intéressants documentaires québécois.
Avec Le nom des gens, Michel Leclerc offre une comédie acidulée, toujours drôle et engagée sur une fille qui couche avec ses adversaires pour changer leurs opinions politiques! La réalisation intelligente et les nombreux thèmes importants mais jamais trop lourds sont combinés au duo délicieux formé par Jacques Gamblin et surtout la lumineuse Sara Forestier. Le titre idéal pour être de bonne humeur toute la semaine.
Critique
Pour son premier long métrage Last Night, Massy Tadjedin reprend une idée proche de celle de Closer (sans la méchanceté) en jouant avec ses couples d'amoureux. Mis en scène avec style, avec une émotion à fleur de peau et une excellente partition musicale de Clint Mansell, le récit séduit amplement, notamment grâce au quatuor d'interprètes (Keira Knightley, Sam Worthington, Eva Mendes et Guillaume Canet).
Seul film québécois présenté à Cannes, La nuit, ellles dansent d'Isabelle Lavigne et de Stéphane Thibault est un documentaire extrêmement intéressant sur une famille de danseuses d'Égypte. Coloré et vibrant avec sa belle photographie et son mélange équilibré d'humour, de drames et de tendresse, voilà une oeuvre d'ici dont on peut être fier.
Portrait d'un quartier fondamental de Montréal, À St-Henri le 26 août est le fruit du travail de plusieurs cinéastes qui ont décidé de suivre quelques personnes de cet endroit «qui n'est plus comme il était». Une démarche inspirante qui tourne parfois en rond mais qui en dit long sur l'esprit de communion qui peut exister.
Les Pirates des Caraïbes se suivent et se ressemblent. Le 4e volet ne fait pas exception. Même si cette fois c'est Rob Marshall aux commandes, il s'agit encore d'un divertissement de qualité mais beaucoup trop long, qui aurait dû mieux exploiter ses personnages et son histoire au lieu de simplement vouloir en mettre plein la vue. Surtout que les effets en 3D sont à nouveau inutiles.
Critique
Mel Gibson qui parle à un castor? Cela s'appelle The Beaver et le tout aurait pu être encore plus drôle si la réalisatrice Jodie Foster n'aurait pas voulu traiter ce thème d'alter ego par l'entremise du drame et même du suspense. Car on finit par rire du début à la fin, mais pas nécessairement pour les bonnes raisons.
Critique
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Personne aime Last Night! Je comprends pas! Le -5- de médiafilm et la cote de lecinema, m'ont attristés!
RépondreEffacerOui, je suis tout à fait d'accord. Où va le monde?
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