samedi 19 février 2011
En terrains connus, Qu'un seul tienne..., Canine, Biutiful, L'imposture, Unknown, Cedar Rapids, A Wake, I Am Number Four, Big Mommas
Quelle semaine de fou avec la sortie de pas moins de 12 films et, surtout, 3 titres à voir absolument.
Après son excellent Continental un film sans fusil, Stéphane Lafleur est de retour avec En terrains connus, une nouvelle illumination comique du quotidien parfois pathétique d'une famille comme les autres. Le meilleur film québécois de l'année. Et quelle trame sonore!
Critique
Formidable premier long métrage de Lea Fehner, Qu'un seul tienne et les autres suivront est un film choral d'une rare intensité sur les déboires de gens qui cherchent un peu de quiétude. Un véritable tour de force sur le plan de l'interprétation et de la mise en scène.
Critique
Nominé aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger, Canine de Yorgos Lanthimos est un opus fort en bouche impossible à oublier. De quoi être fasciné pendant longtemps par cette éducation bien spéciale qu'accorde un père à ses enfants.
Critique
Alejandro Gonzalez Inarritu fera réagir avec sa nouvelle offrande Biutiful sur le destin délicat d'un homme condamné. Les uns verront là un mélo d'une lourdeur abyssale. Les autres une méditation essentielle sur la vie et la mort. La vérité se situe un peu entre ces pôles.
Critique
Documentaire essentiel sur la prostitution féminine, L'imposture d'Ève Lamont donne la parole à des personnes qui peuvent rarement la prendre. Le résultat, bouleversant et sans sensationnalisme, est un essai qu'il faudra montrer dans toutes les écoles secondaires.
Surprise! Le nouvel effort du réalisateur Jaume Collet-Serra (Orphan) n'est pas mauvais. Même qu'en tant que thriller, Unknown est assez efficace dans sa façon de montrer un homme regagner son identité. Malgré une finale un peu bâclée, la démonstration demeure très divertissante.
Critique
Sorte de Hangover pour les personnes de 40 ans et plus, Cedar Rapids de Miguel Arteta est une gentille comédie où un homme naïf est plongé dans des situations qui le dépassent. Rien de mémorable au rendez-vous, si ce n'est des gags plutôt drôles et une interprétation décontractée.
Critique
Essai complètement improvisé et assez verbeux, A Wake de Penelope Buitenhuis s'affranchit difficilement de ses racines théâtrales. En fin, il faut surtout se concentrer sur les mots, car la mise en scène ne casse rien et les comédiens se veulent plutôt inégaux.
En voulant être le prochain Twilight, I Am Number Four de D.J. Caruso se fourvoie complètement dans son mélange entre science-fiction et romance. Peu importe que les effets spéciaux décoiffent, les acteurs sont très mal dirigés, alors que plusieurs séquences font involontairement hurler de rire.
Critique
Troisième (et derner, s'il vous plaît!) volume d'un film qui, à la base, était déjà horrible, Big Mommas - Like Father, Like Son de John Whitesell étire la sauce à travers une intrigue accessoire où une interprétation grossière, de la mauvaise musique rap et des bons sentiments à la tonne donnent mal à la tête.
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