Film méconnu de Robert Bresson, Quatre nuits d'un rêveur (1971) adapte la nouvelle Les nuits blanches de Dostoïevski en se distinguant grandement de la version de Visconti. Ici, l'humeur est à la mélancolie et à la désillusion, autant face à l'amour que celle de la jeunesse qui erre en vain. La mise en scène minimaliste recèle plusieurs séquences admirables, tandis que l'interprétation dans le ton permet de mieux doser le décalage entre la réalité, l'artifice et le fantasme. Présenté ce soir au Cinéma Moderne. ****
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