lundi 3 février 2025

Film du jour: Wicked


Nommé pour dix Oscars (dont celui du meilleur film), Wicked de Jon M. Chu est un divertissement haut de gamme, rappelant qu'il est possible de faire quelque chose d'intéressant avec un musical. Mais si tout le talent a été mis sur le plan technique (visuellement et musicalement, le long métrage souffle tout sur son passage), l'histoire demeure prévisible, se prenant parfois trop pour Harry Potter tout en se perdant dans de sévères redondances (l'ensemble s'échelonne sur 160 minutes et il ne s'agit que de la première partie). L'interprétation d'ensemble s'avère toutefois impeccable et l'édition blu-ray comporte plus de 60 minutes de suppléments. (Universal) *** 

dimanche 2 février 2025

Film du jour: Louise Violet


À partir d'un sujet inspirant (la difficile instauration de l'éducation nationale en France à la fin du 19e siècle), Éric Besnard propose avec Louise Violet un film convenu et romancé, alourdit par une voix hors champ inutile. Les intentions sont bonnes, Alexandra Lamy se donne sans compter mais l'effort sent la carte postale à plein nez, soignée mais plutôt désincarnée. En salle. **1/2

samedi 1 février 2025

Film du jour: Dark Match


Présenté à Fantasia l'été dernier, Dark Match de Lowell Dean est un film d'exploitation qui mélange lutte et satanisme. Une idée de départ brillante qui tarde cependant à prendre son envol tant la première partie s'avère longuette et sans intérêt. Cela se replace heureusement par la suite, beaucoup plus jouissive, bien que la réalisation fauchée et l'interprétation inégale empêchent le récit de réellement marquer les esprits. En salle. **1/2

vendredi 31 janvier 2025

Film du jour: Je suis toujours là


Nommé pour trois Oscars (dont celui du meilleur film), Je suis toujours là de Walter Salles s'intéresse à de mystérieuses disparitions survenues au Brésil au début des années 1970. Cette variation sur Les Ordres ne manque pas d'intérêt tant la recréation d'époque est juste et le rythme parfaitement dosé. Bien que classique et prévisible, l'effort possède de l'émotion à revendre (dommage que la manipulation ne soit jamais bien loin) et, surtout, une actrice magnifique en Fernanda Torres qui porte le long métrage sur ses épaules. On voudra assister au récit seulement pour elle. ***1/2

jeudi 30 janvier 2025

Film du jour: Interceptés


Les documentaires sur l'invasion russe en Ukraine commencent à être nombreux. L'un des plus puissants est certainement Interceptés d'Oksana Karpovych. À partir de conversations interceptées entre des soldats russes et leur famille, le long métrage traite des horreurs de la guerre, des massacres, de propagande et d'incompréhensions. Les mots, d'une rare violence, coupent le souffle, tandis que les images, plus aérées, montrent le territoire ukrainien dévasté et sa population résiliente. ****

mercredi 29 janvier 2025

Une langue universelle (entrevue)


Sélection du Canada aux Oscars, Une langue universelle (****) est un film savoureux se déroulant dans un Winnipeg fantasmé, un peu comme si Abbas Kiarostami avait décidé de réalisé un long métrage avec Stéphane Lafleur. Je me suis entretenu avec son cinéaste Matthew Rankin est mon entrevue est à lire en une du dernier numéro de Ciné-Bulles.

mardi 28 janvier 2025

Film du jour: Miracle à Milan


Réalisé entre ses deux immenses chefs-d'oeuvre que sont Le voleur de bicyclette et Umberto D., Miracle à Milan mélange la fable magique et le néoréalisme, racontant le destin extraordinaire d'un garçon trop bon qui cherche à aider une population en situation d'itinérance. Toujours d'actualité même si le tout a été réalisé en 1951, le film séduit, enchante et fait rire aux larmes, utilisant la satire et surtout la poésie afin de rendre plus clémente des existences troubles. ****1/2

lundi 27 janvier 2025

Film du jour: Exhuma


Une malédiction plane sur Exhuma de Jang Jae-hyun, un film sud-coréen particulièrement intriguant dans sa première heure, mais qui verse malheureusement dans le grotesque et le n'importe quoi par la suite. La réalisation atmosphérique et l'interprétation impeccable n'enlèvent jamais totalement le sentiment d’esbroufe dans l'intrigue tant le long métrage aimerait être le nouveau The Wailing... ce qu'il n'est évidemment pas. ***

dimanche 26 janvier 2025

Critique: Presence


Film de fantômes filmé en plans subjectifs selon le point de vue du revenant, Presence ne tarde pas à intriguer. C'est d'ailleurs la mise en scène soignée et parfois inventive de Steven Soderbergh que l'on retient dans cet exercice de style, car le scénario prévisible et l'interprétation inégale limitent le plaisir éprouvé. Ma critique est à lire sur Cinoche. ***

Film du jour: Archéologie de la lumière


Sylvain L'Espérance a toujours aimé pousser la forme de ses documentaires. Dans Archéologie de la lumière, il filme les magnifiques paysages de la Minganie, rappelant que la vie est partout. En prenant son temps afin de bien voir et entendre, le cinéaste rappelle que le septième art n'est au fond que du son et de la lumière. L'ensemble contemplatif bénéficie beaucoup de la salle de cinéma, permettant la parfaite immersion. Une démonstration à prendre ou à laisser, qui passionnera ou ennuiera selon sa sensibilité. ***

samedi 25 janvier 2025

Film du jour: L'histoire de Souleymane


L'histoire de Souleymane, le magnifique nouveau long métrage de Boris Lojkine, porte sur le quotidien d'un sans-papier à Paris cherchant à régulariser sa situation. Dans la lignée de Deux jours, une nuit des frères Dardenne, ce drame social puissant prend la tangente du suspense insoutenable. L'acteur non professionnel Abou Sangare est bouleversant de vérité, se gardant les meilleures scènes pour la fin. ****

vendredi 24 janvier 2025

Film du jour: Hard Truths


Marianne Jean-Baptiste est une actrice extraordinaire. Elle trouve dans Hard Truths son meilleur rôle en carrière, dans le rôle d'une femme blessée qui est incapable de contrôler sa colère. Ce film du vénérable Mike Leigh sait être drôle et tragique, ne donnant pas tout cuit dans le bec aux spectateurs, questionnant l'apport de la famille en créant des ponts insoupçonnés envers son chef-d'oeuvre Secret and Lies (1996). **** 

jeudi 23 janvier 2025

Film du jour: The Colors Within


Il y a beaucoup de douceur qui se dégage de The Colors Within, une animation charmante signée par Naoko Yamada. Le scénario qui s'aventure sur le terrain balisé du récit d'initiation relève peut-être peu de surprise, mais il est peuplé de personnages irrésistibles et de mélodies attachantes. Puis il y a ce rythme, posé, qui semble sorti tout droit d'une autre époque. Au cinéma dès aujourd'hui. ***1/2

mercredi 22 janvier 2025

Film du jour: La pieta


Présenté à Fantasia en 2022, La pieta d'Eduardo Casanavo cherche tellement à provoquer qu'il en devient inopérant. Cette relation toxique entre une mère et son fils avait tout pour séduire, que son soit son esthétisme ultra soigné et la dévotion de ses interprètes. Sauf que la démarche, grotesque et démonstrative, tourne rapidement à vide, au même titre que son scénario superficiel et ses escapades appuyées en Corée. En vidéo sur demande via Film Movement. **

mardi 21 janvier 2025

Film du jour: L'amour ouf


L'amour permet tous les excès. C'est sur ces mots qu'est construit L'amour ouf de Gilles Lellouche, un film maximaliste, kitsch et boursouflé qui réserve quelques moments intéressants (notamment lorsque le groupe The Cure se fait entendre), mais surtout des longueurs tant les clichés, proéminents, sont de chaque instant, et que le divertissement clinquant tourne rapidement à vide. Quant à la réflexion pseudo-pop et machiste sur la vie, on repassera. **1/2

lundi 20 janvier 2025

Film du jour: The Last Showgirl


C'est la mode ces temps-ci de prendre une ancienne star et de la faire renaître au cinéma. Pamela Anderson n'aura jamais été aussi juste et touchante que dans The Last Showgirl, où elle incarne une danseuse qui doit affronter la fermeture de son spectacle. La mélancolie est partout dans ce film. À tel point que le scénario d'une minceur abyssale tourne les coins ronds, n'explorant jamais ses thèmes tout en développement que superficiellement ses personnages. Gia Coppola se contente de filmer sa vedette qui erre comme un zombie, aux côtés d'une Jamie Lee Curtis qui en fait des tonnes. Dans un genre similaire, The Substance s'avérait bien plus stimulant. **1/2

dimanche 19 janvier 2025

Film du jour: The Brutalist


Impossible de ne pas être soufflé par The Brutalist. Pour son éblouissant troisième long métrage, Brady Corbet s'attaque au rêve américain sans jamais oublier le cauchemar qui se terre derrière la chimère. Si son film rappelle Citizen Kane, The Godfather, le cinéma de James Gray et celui de Paul Thomas Anderson, il demeure tout de même unique. Ses images grandioses rivalisent avec les prestations impeccables de ses acteurs (Adrien Brody et Guy Pearce sont formidables) et on ne peut que louanger une oeuvre qui ose l'ambition, prenant son temps -plus de trois heures- pour marquer au fer blanc. ****1/2

samedi 18 janvier 2025

Film du jour: Les graines du figuier sauvage

Le cinéaste iranien Mohammad Rasoulof (Le diable n'existe pas) a fui son pays pour présenter Les graines du figuier sauvage. Courageuse, l'oeuvre se présente d'abord comme un drame social implacable, avant de prendre la forme d'un thriller terrifiant. Face au patriarcat, la jeunesse devra bien se tenir si elle veut survivre. Le récit n'est peut-être pas le plus subtil et il traîne quelque peu en longueur, mais il s'avère puissant et essentiel. Ma critique est à lire dans la revue Ciné-Bulles. ****

vendredi 17 janvier 2025

Film du jour: Nickel Boys


Attention: chef-d'oeuvre. C'est sans doute le meilleur terme pour décrire Nickel Boys, le premier long métrage de fiction de RaMell Ross (à qui l'on doit le vibrant documentaire Hale County This Morning, This Evening). À partir d'un roman acclamé qui suit les tribulations de deux jeunes noirs dans les États-Unis des années 1960, le film arrive à révolutionner la forme cinématographique (en utilisant d'incroyables plans subjectifs) tout en émouvant aux larmes. Le prochain Moonlight est là et il mérite tous les Oscars de la planète... et les écrans de cinéma (au lieu d'un seul, quelle honte!). ****1/2

jeudi 16 janvier 2025

Film du jour: Okurimono


Très joli documentaire sur la mémoire et l'héritage familial (pour le meilleur comme pour le pire), Okurimono de Laurence Lévesque prend également le pouls des survivants de Nagasaki avec sensibilité et même poésie. Le rythme contemplatif, les images soignées et la caméra à l'avenant permettent au récit de se déployer lentement et organiquement, s'avérant plus pertinent que la majorité des essais du même genre. ***1/2

mercredi 15 janvier 2025

Film du jour: Quand vient l'automne


C'est fou comment le cinéma de François Ozon s'est assagit avec le temps. Dans Quand vient l'automne, il traite des secrets de famille avec un classicisme quelque peu lénifiant. Bien que l'interprétation soit irréprochable et que la photographie ne manque pas de séduire, son scénario s'avère prévisible, versant ici dans l’ambiguïté, là dans la subversion, avec un soupçon d'humour noir, mais rien qui semble réellement couler de source. Dans un genre similaire, le Miséricorde d'Alain Guiraudie s'avérait bien supérieur. ***

mardi 14 janvier 2025

Film du jour: Vous n'êtes pas seuls


Deux films tentent de coexister dans Vous n'êtes pas seuls, le premier long métrage de Marie-Hélène Viens et Philippe Lucien. Il y a celui très agréable, mélancolique et romantique, sous fond de solitude. Puis il y a l'essai de genre beaucoup plus quelconque qui se la joue métaphorique et appuyé. Un joli travail visuel et sonore fait presque oublier la minceur du scénario, tandis que le charme opère à plein régime entre Pier-Luc Funk et Marianne Fortier. ***

lundi 13 janvier 2025

Film du jour: Oceans Are the Real Continents


Avec sa photographie extraordinaire et ses trois histoires entrecoupées, Oceans Are the Real Continents de Tommas Santambrogio rend hommage à l'illustre Soy Cuba, prenant le pouls de la population cubaine tiraillée entre le passé et l'avenir, entre rester et partir. Le récit ténu est quelque peu ampoulé par son symbolisme, ce qui n'empêche pas la poésie et le lyrisme d'exister, notamment lors de la magnifique finale imagée. À découvrir dans quelques salles de cinéma via Film Movement. ***1/2

dimanche 12 janvier 2025

Film du jour: The Defiant Ones


La chaîne qui relie deux prisonniers est la métaphore par excellence de la condition humaine dans The Defiant Ones. En traitant de racisme et de pauvreté, le film résonne au sein d'un pays encore trop empêtré dans son passé (le long métrage a pris l'affiche en 1958). Le scénario profond et pas toujours subtil est parfaitement mis en valeur par la mise en scène experte de Stanley Kramer (mention spéciale à la splendide photographie en noir et blanc) et la chimie exceptionnelle de Sidney Poitier et Tony Curtis. ****

samedi 11 janvier 2025

Film du jour: Foyers


Premier long métrage doté d'un budget famélique, Foyers de Zachary Ayotte est une oeuvre poétique et onirique sur le deuil et la quête identitaire. L'influence de Terence Malick est tellement grande qu'elle empêche le récit de prendre réellement son envol, coincé par un scénario superficiel, des dialogues improvisés et des personnages fantomatiques. Cela est d'autant plus dommage que l'effort ne manque pas d'images fortes et de mélodies accrocheuses. En salle **

vendredi 10 janvier 2025

Film du jour: Oh, Canada


Après Pedro Almodovar (avec The Room Next Door), c'est au tour de Paul Schrader de parler de la mort. Plus complexe dans sa structure narrative (un peu à la façon des vieux films d'Alain Resnais), Oh, Canada joue avec le passé et le présent, la vérité et la reconstruction de souvenirs. Bien qu'un peu trop écrit, l'effort fascine allègrement et il est défendu par un Richard Gere en grande forme. ***1/2

jeudi 9 janvier 2025

Critique: The Room Next Door


Pour son premier long métrage en langue anglaise, Pedro Almodovar convie Tilda Swinton et Julianne Moore dans un drame de chambre complexe autour de l'euthanasie. Sobre et tout en retenu, le mélo émeut même s'il se veut parfois verbeux. Ma critique est à lire sur Cinoche. ***1/2

mercredi 8 janvier 2025

Film du jour: Paternel


Un curé découvre qu'il est père dans Paternel de Ronan Tronchot. Superbement interprété par Grégory Gadebois, le film souffre d'un scénario superficiel et d'une mise en scène télévisuelle qui l'empêche de viser plus haut qu'une simple vue potable mais vite oubliée. **1/2

mardi 7 janvier 2025

Ciné-Bulles hiver 2025


Janvier se dévoile avec une nouvelle édition de Ciné-Bulles, où j'aborde quelques excellents films (Une langue universelle, La jeune femme à l'aiguille, Le roman de Jim, Kalak), dont la superbe animation Flow qui vient de triompher aux Golden Globes. Tous les détails ici.

Film du jour: Nos Belles-Soeurs


Adapter un classique n'est pas toujours évident. Nos Belles-soeurs de René Richard Cyr s'avère d'ailleurs inégal, autant au niveau du ton (kitsch et appuyé) que de la forme (chantée et dansée avec des résultats mi-figue mi raison) et de l'interprétation (qui va du meilleur au pire). Si l'ensemble sonne plutôt juste quand le drame se pointe le nez, les moments humoristiques sont au mieux oubliables, au pire embarrassant. **1/2

lundi 6 janvier 2025

Film du jour: La petite et le vieux


Des récits d'apprentissage comme La petite et le vieux, qui soulignent l'amitié entre une fillette et un vieux grincheux, il y en a plusieurs qui prennent l'affiche à chaque année. Celui réalisé timidement par Patrice Sauvé ne renouvelle guère le genre, surtout que le dernier acte traîne en longueur. La chimie entre Gildor Roy et la talentueuse Juliette Bharucha permet néanmoins de passer un bon moment en famille. ***


dimanche 5 janvier 2025

Film du jour: Seven


Il y a près de 30 ans prenait l'affiche Seven, un film qui a marqué son époque. Non seulement il s'agissait d'un des meilleurs suspenses de cette décennie, mais c'était l'oeuvre qui a permis d'assurer la crédibilité de Brad Pitt tout en lançant véritablement la carrière cinématographique de David Fincher. Le revoir pour la énième fois, c'est d'être à nouveau happé par sa noirceur, la perfection de sa mise en scène, l'efficacité de son scénario et le brio de ses interprètes. À (re)découvrir au cinéma, en version IMAX. ****1/2

samedi 4 janvier 2025

Film du jour: Harbin


Mêlant drame historique et suspense d'espionnage, Harbin de Woo Min-ho se déroule à une époque où la Corée tentait par tous les moyens de se défaire de l'ingérence japonais. Le scénario touffu ne manque pas de dialogues simplistes ou appuyés, et si l'ensemble éblouit au niveau esthétique (il y a des plans aériens spectaculaires), il laisse de glace tant les personnages manquent de consistante et que le rythme aurait pu être beaucoup plus soutenu. En salle. **1/2

vendredi 3 janvier 2025

Film du jour: Vermiglio ou la mariée des montagnes


2025 débute en lion avec Vermiglio ou La mariée des montages, choix de l'Italie aux prochains Oscars (le film a remporté le Grand prix du jury à la dernière Mostra et il est nommé aux Golden Globes). Dans cette oeuvre exquise signée Maura Delpero, une famille italienne tente de garder la tête hors de l'eau pendant la Seconde Guerre mondiale. L'histoire riche aux enjeux profonds permet aux beaux personnages de vivre réellement à l'écran, ne faisant souvent qu'un avec cette nature splendide, à la fois austère et accueillante. ****

jeudi 2 janvier 2025

Film du jour: Paradis: Espoir


Roi des malaises, Ulrich Seidl insuffle à Paradis: Espoir (2013) une certaine tendresse. À tel point qu'on ignore si cette histoire illicite entre une adolescente et un médecin vira au drame ou non. Le ton distancié et les cadrages rigoureux permettent à l'humour noir de ressortir. L'interprétation s'avère irréprochable. ***1/2

mercredi 1 janvier 2025

Film du jour: Soy Cuba


Est-ce qu'il y a un film plus beau visuellement que Soy Cuba (1964)? Sans doute que non. L'association entre le réalisateur Mikhaïl Kalatozov et le directeur de la photographie Sergueï Ouroussevski atteint la perfection dans ces plans magnifiques, riches et élaborés, qui défient l'entendement, élevant allègrement ces quatre histoires volontairement typées qui en refusant le naturalisme d'usage, tâte l'art en permanence. ****1/2