Allant encore plus loin que Easy Rider dans sa description de l'Amérique et son désir de liberté, Two-Lane Blacktop de Monte Hellman montre des personnages aliénés, enfermés dans leur solitude. Une vision où le glamour qui s'est évaporé laisse émaner une perte de repères. À ce chapitre, le récit tout en ruptures (le long métrage semble sans cesse se dérouler entre deux moments importants mais qui sont laissés en filigrane) évoque la Nouvelle Vague française dans son désir de brouiller les cartes et les standards établis. Comédiens professionnels et amateurs se succèdent dans ce road-movie qui sent le gaz et dont le dernier plan résume parfaitement l'objet cinématographique, frustrant et singulier. ****
vendredi 19 janvier 2018
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