C'est pratiquement l'été. Cela signifie que pour une énorme sortie américaine, la compétition ne prend aucun risque et les autres nouveautés sont rares.
Plus abouti que son précédent Rubber, Wrong de Quentin Dupieux demeure un excellent flash qui devient toutefois un peu répétitif et redondant sur sa durée. Cette intrigue ludique et absurde d'un homme qui a perdu son chien et qui se rend compte que son entourage a pratiquement perdu la tête fait amplement sourire. La critique de la société est jouissive, tout comme la qualité des gags et des situations, et tous ces hommages à Lynch et à Bunuel. Dommage que l'intérêt s'estompe au bout d'une heure. ***
Très attendu, Iron Man 3 qui est maintenant réalisé par Shane Black est une mini déception. Pas que le long métrage ne soit pas divertissant, drôle et bien ancré dans le réel (avec ces attentats terroriste et la difficulté de vivre aux États-Unis depuis le nouveau millénaire). On sent toutefois que la sauce est usée. Les méchants ne sont pas très intéressants, l'histoire tourne un peu en rond, les effets spéciaux sont décevants et le ton bon enfant rappelle parfois trop que Disney a pris possession de Marvel. **1/2
Indépendante production canadienne qui n'a pas eu le budget de ses ambitions, The Good Lie de Shawn Linden qui a été tourné partiellement à Montréal traite de vengeance alors qu'un enfant issu d'un viol tente de retrouver son père biologique. La construction morcelée verse un peu trop dans l'exercice de style et l'inclusion de sous-intrigues au sein de l'histoire vient un peu plomber le rythme. Dommage, parce que le sujet n'est pas mauvais, tout comme l'interprétation (de Thomas Dekker, Matt Craven, Julie Le Breton). **
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