Lorsque le sujet de son documentaire est décédé, Pietro Marcello (Martin Eden) a décidé d'élargir le propos - et la perspective - afin de rejoindre les eaux de la fiction. Bella e perduta (2015) jongle ainsi avec le conte et l'essai animalier, en disant long sur cette Italie oubliée et égoïste qui ne vit qu'au présent. L'essai déroute allègrement et les ruptures de tons peuvent s'avérer brutales, mais quelle aventure! ***1/2