mercredi 29 février 2012

Film du jour: Le Quai des Brumes

Formant un des plus beaux couples à l'écran du cinéma français, Jean Gabin et Michèle Morgan brûlent tout sur leur passage dans Le Quai des brumes, ce magnifique film de Marcel Carné écrit par Jacques Prévert. Cette histoire de déserteur aurait pu être banale et prévisible. Mais pas dans les mains d'artistes aussi doués qui détournent les chemins connus, enveloppant les personnages de motivations troubles, de dialogues inoubliables et d'une mise en scène magistrale. Un classique indémodable, fort en style et en verve. ****1/2

mardi 28 février 2012

Lancement du livre Arrêt sur l’image : 41 portraits de cinéastes québécois

C'est ce soir que se déroulera le lancement de mon premier livre, Arrêt sur l'image: 41 portraits de cinéastes québécois.

Venez en grand nombre à ce 5 à 7 qui se déroulera au Cinéma du Parc (3575 Avenue du Parc) de Montréal. L'entrée est gratuite  et je vais y être pour répondre aux questions et faire des séances de dédicaces.

L'ouvrage contient des entrevues avec 41 réalisateurs québécois qui travaillent dans la fiction, dont Philippe Falardeau, Denis Villeneuve, Michel Brault, Xavier Dolan, Kim Nguyen et André Forcier.

Le livre peut également être trouvé dans quelques librairies québécoises (comme celle de Verdun, Pantoute à Québec - n'hésitez surtout pas à faire une demande auprès de votre libraire), au Cinéma du Parc, via Internet (en m'écrivant un message à martingignac@hotmail.com ou en passant par la maison d'étition Requiem pour un livre), etc.

En attendant, voici une entrevue publiée dans les pages du Métro.

Film du jour: Do the Right Thing

Même si ça ne paraît presque plus en 2012, Spike Lee a été un réalisateur de fiction extrêmement important pour le cinéma américain et indépendant. Avec une oeuvre phrase comme Do the Right Thing, il dynamitait le racisme quotidien à travers un scénario extrêmement mordant et une mise en scène ingénieuse, où les plans originaux et la musique éblouissante se succèdent au tournant. Les interprètes, tous dévoués à la cause, jouent avec aisance dans ce récit très drôle et très dramatique, qui risque d'exploser à chaque instant. Et dire que maintenant, le cinéaste s'apprête à tourner le remake du légendaire OldBoy... ****

lundi 27 février 2012

DVD: Le gamin au vélo, Marécages, Notre jour viendra, Hugo, Hasta la vista!, Johnny English Reborn

Lorsque deux excellents films sortent en format DVD et Blu-ray, c'est suffisant pour être de bonne humeur pour le reste de la semaine.

Nouvel opus des frères Dardenne, Le gamin au vélo est une sorte de conte sur un jeune garçon qui cherche son père et qui est élevé par une espèce d'ange-gardien. Haletant de A à Z, ce récit implacable est composé de grands moments de cinéma. Un des meilleurs titres de la cuvée 2011. ****

Impressionnant long métrage qui donne froid dans le dos, Marécages de Guy Édoin est une tragédie grecque qui se déroule sur une ferme québécoise. Les images sont superbes, les comédiens s'avèrent parfaits et il y a plusieurs scènes inoubliables. Un des grands oubliés des cérémonies des Jutra et des Génie. ****

Cet espèce de Les Valseuses du 21e siècle est issu du cerveau disjoncté de Romain Gavras. Même s'il n'est pas toujours sain d'esprit, Notre jour viendra est un road-movie de roux extrêmement incisif et distrayant, habité par le jeu étincelant de Vincent Cassel. ***1/2

Titre surestimé s'il en est un, Hugo est une carte d'amour de Martin Scorsese envers le septième art. Sa maîtrise technique et formelle ne transforme pas toujours ce récit en joyau tant l'humour se veut un peu répétitif et que la coquille est plus vide qu'il n'y paraît. Mais l'émotion finit par pondre son nez à l'horizon. ***1/2

Tous les clichés possibles et inimaginables sont au rendez-vous dans Hasta la vista! de Geoffrey Enthoven, une virée superficielle de jeunes handicapés qui ont soif de sexe. Les gags réussis sont rares et le ton s'avère souvent moralisateur. **1/2

Suite totalement inutile d'une série qui ne volait déjà pas haut, Johnny English Reborn d'Oliver Parker est une autre succession de gags douteux. En agent idiot, Rowan Atkinson en fait des tonnes pour rien. S'il est possible de bien apprécier la tenue du Blu-ray, l'ennui apparaît assez rapidement. **

Entrevues Over My Dead Body et rétrospective RVCQ

Film de clôture des Rendez-vous du cinéma québécois, Over My Dead Body de Brigitte Poupart a pris l'affiche hier dans les salles régulières. J'ai récemment rencontré cette inspirante créatrice afin de discuter de ce projet de documentaire unique en son genre. Mon entrevue est disponible ici.

En prime, voici une rétrospective des meilleurs moments de cette édition des RVCQ.

Film du jour: The Sunset Limited

Basé sur des écrits de l'auteur Cormac McCarthy, The Sunset Limited est un huis clos étouffant où deux hommes discutent des beautés et des laideurs de l'existence. Ce téléfilm sombre basé sur l'art de la rhétorique est d'abord et avant tout une oeuvre verbale, dominée par les prestations d'une rare intensité de Samuel L. Jakcson et de Tommy Lee Jones qui s'assure également de la réalisation. En apparences, il ne s'y passe absolument rien, mais en y prêtant l'oreille, on y découvre un des longs métrages les plus accomplis des dernières années. ****

dimanche 26 février 2012

Spécial Oscars

C'est ce soir que se déroulent les Oscars et j'ai préparé quelques textes pour l'occasions.

Mes prédictions se trouvent ici.

La soirée en trois points dont l'article se trouve ici.

Et quelques faits inusités - et la liste des absents - juste ici.

Bonne soirée!

Film du jour: La grande illusion

C'est le jour des Oscars et vous trouvez que pratiquement aucun des films en nomination méritent leur présence à cet évènement glamour? Alors restez à la maison pour revoir La grande illusion, le chef-d'oeuvre de Jean Renoir qui montre toute l'absurdité de la guerre à travers trois prisonniers d'origine et de classe sociale différentes. Le film de prison - et d'évasion - par excellence, qui comprend une mise en scène magistrale et de fortes prestations de Jean Gabin, Pierre Fresnay et Eric Vonc Stroheim. *****

samedi 25 février 2012

Une séparation, Over My Dead Body, Rampart, Goon, The Flowers of War, Wanderlust, Un monstre à Paris, Gone, Good Deeds, Act of Valor

Pour faire patienter en attendant la prochaine cérémonie des Oscars, voici les principales nouveautés cinéma de la semaine. On en profite, car un chef-d'oeuvre vient tout juste de prendre l'affiche.

Celui-ci s'appelle Une séparation, le grand opus d'Asghar Farhadi qui a remporté l'Ours d'or en 2011 et qui remportera vraisemblablement l'Oscar du meilleur film étranger demain. Une merveille à la fois simple et complexe sur les conséquences d'une séparation. Une fresque inoubliable et importante, à voir de toute urgence, qui a notamment été présent au FNC et dans le cadre de Cinémagique.

Premier documentaire de l'actrice et metteure en scène Brigitte Poupart, Over My Dead Body est une plongée dans la maladie du chorégraphe Dave St-Pierre. Un électrochoc intimiste qui ébranle et fait pleurer, captivant au plus haut point.

Le tandem Woody Harrelson et Oren Moverman qui ont offert l'exquis The Messenger en 2009 sont de retour avec Rampart, un drame social fascinant sur la déroute d'un policier. La réalisation parfaitement maîtrisée, les thèmes sombres et la performance du protagoniste font de cette oeuvre un film plus que respectable.

Sans être aussi savoureux et culte que Slapshot, Goon de Michael Dowse est un grand plaisir coupable. Une production politiquement incorrecte, parfois crasse et douteuse, qui est doublée d'une critique de la violence au hockey. Le rire est gras, mais il est si difficile d'y résister.

Christian Bale dans un film du vénérable cinéaste Zhang Yimou? Oui... et ça s'appelle The Flowers of War qui retrace le massacre de Nankin. Mis en scène avec précision, comportant de savants plans séquences et un surplus d'émotions, ce drame manichéen se laisse regarder malgré ses nombreuses imperfections.

Signé du sceau Judd Apatow, Wanderlust de David Wain est une comédie plutôt drôle où un couple décide de quitter la ville pour aller vivre dans une commune. Quelques gags s'étirent et la prise de risques est rare, mais on finit par rire et le tandem Paul Rudd et Jennifer Aniston est plutôt mignon.

La France du début du 20e siècle est encore à l'honneur, cette fois dans Un monstre à Paris de Bibo Bergeron, une animation de qualité très moyenne, coiffée d'une 3D oubliable. Le ton enfantin, la tentative d'humour qui tombe à plat et les chansons kitch de M et de Vanessa Paradis font de ce titre une déception.

S'il est difficile de ne pas avoir un capital de sympathie pour Amanda Seyfried, il faudrait sérieusement se questionner sur ses choix professionnels. Ce n'est pas en jouant dans des suspenses prédigérés comme Gone d'Heitor Dhalia qu'elle se fera des nouveaux admirateurs, bien au contraire.

Les longs métrages de Tyler Perry rencontrent beaucoup de succès. C'est pourtant incompréhensible. Le dernier en liste, Good Deeds, est un mélodrame sirupeux, un téléfilm mal réalisé où un riche homme en crise existentielle aide une pauvre mère monoparentale. De quoi en rire plutôt qu'en pleurer.

Encore pire est Act of Valor de Mike McCoy et Scott Waugh, un film guerrier qui vante l'interventionnisme américain partout dans le monde. Peu importe que la réalisation et l'interprétation soient acceptables, il ne s'agit que d'un film de propagande qui montre que la guerre est belle et admirable. Dangereux.

Film du jour: The 39 Steps

C'est avec The 39 Steps (1935) qu'Alfred Hitchcock a atteint la première fois le statut de réalisateur important, dont l'écho ne se fait plus seulement ressentir en Grande-Bretagne. Avec cette histoire d'homme en fuite qui tente de prouver son innocence, le cinéaste arrivait à mélanger suspense, humour, action et guerre des sexes avec maestria. L'ensemble, intelligent et très divertissant, n'a pratiquement pris aucune ride, se regardant toujours avec un plaisir incommensurable. ****

vendredi 24 février 2012

Quand le cinéma s'anime...

Comme de plus en plus d'animations prennent l'affiche sur les écrans de cinéma, j'ai décidé de parler de ce phénomène qui ravira tous les enfants, petits et grands.

Dans le désordre, j'aborde Arrietty, La nuit des enfants rois, Un monstre à Paris, Les contes de la nuit, Le Lorax et Une vie de chat.

Mon article se trouve sur le site de Cineplex

Film du jour: My Winnipeg

Oubliez Arcand, Cronenberg et Egoyan. Guy Maddin est certainement le cinéaste canadien le plus pertinent de la dernière décennie et il le prouve avec son éblouissant My Winnipeg, un essai énigmatique qui se veut à la fois un hommage à sa ville natale et à sa mère (comme dans tous ses longs métrages, d'ailleurs). Le film fascine avec son somptueux noir et blanc et il déride avec son humour noir malicieux. On n'a qu'à se laisser porter pour découvrir une vision unique en son genre, qui n'a aucun équivalent dans le cinéma contemporain. Vivement sa nouvelle création qui tarde tant à sortir ici. ****

jeudi 23 février 2012

Prédictions Oscars 2012

Avant d'oublier, voici mes prédictions pour la prochaine cérémonie des Oscars.

Bien entendu, ça vaut ce que ça vaut. Même si on pense bien connaître le cinéma, tout peut arriver dans la tête de «vieux hommes blancs» qui votent et mystérieusement, je n'ai jamais eu une grande moyenne au bâton. Peut-être que cette fois, ce sera différent...


Film du jour: La fiancée syrienne

Malgré l'horreur quotidien de la situation en Syrie, il ne faut surtout pas se retenir de regarder des films sur ce magnifique pays. Un des meilleurs du 21e siècle est certainement La fiancée syrienne d'Eran Rikilis qui parle de famille, de mariage et surtout de conflits guerriers en maintenant constamment l'équilibre entre l'humain et le politique. Tout est traité avec énormément de subtilité, évitant les dérives du manichéisme qui est si souvent associé à ce type de récit. ****

mercredi 22 février 2012

Film du jour: Wings

Dernier - et seul film muet - à avoir remporté l'Oscar du meilleur film, Wings que William A. Wellman a réalisé en 1927 est une sorte de Top Gun se déroulant pendant la Première Guerre mondiale. Un triangle amoureux sympathique mais un peu longuet qui trouve réellement sa vitesse de croisière dans ses cascades et scènes d'action, très imaginatives pour l'époque. Est-ce que The Artist va reléguer ce titre dans l'ombre dimanche prochain? C'est à suivre! ***1/2

mardi 21 février 2012

Film du jour: First Squad

Souvent les séries d'animations japonaises commencent par une présentation, un canevas simple mais complet qui présente les thèmes, le style et les personnages. C'est sûrement le cas du prometteur First Squad qui ressemble beaucoup à Blood+, se déroulant cette fois en Union Soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale. Le dessin animé est captivant et parsemé d'action. Il y a même une notion documentaire qui est la bienvenue dans ce genre d'essai. Non, voir un long dérivé de cette mise en bouche pourrait être une excellente idée. ***1/2

lundi 20 février 2012

DVD: Martha Marcy May Marlene, Coteau Rouge, Puss in Boots, J. Edgar, Fireflies in the Garden, Ma part du gâteau, Retreat, Tower Heist, Café de Flore, Rien à déclarer

Les sorties DVD et Blu-ray sont nombreuses cette semaine et il y a deux titres à voir absolument.

Le premier est Martha Marcy May Marlene, ce fascinant opus de Sean Durkin sur les conséquences des sectes sur une jeune femme. Un récit magnifique interprété par l'éblouissante Elizabeth Olsen. ****
Critique

Le second est Coteau Rouge, la nouvelle lubie d'André Forcier sur la solidarité des habitants d'une petite communauté. Un film drôle à s'en décrocher la mâchoire. ****
Critique
Entrevue

Les enfants aimeront certainement Puss in Boots de Chris Miller, une animation mignonne mais inoffensive sur le chat de Shrek. ***
Critique

Clint Eastwood est sur une pente descendante et il en paye le prix sur son inégal J. Edgar. Malgré tout, Leonardo DiCaprio offre une autre vibrante prestation. **1/2
Critique

Plein de bons acteurs semblent un peu s'ennuyer dans Fireflies in the Garden de Dennis Lee sur une famille qui s'éloigne et se rapproche au gré des évènements. **1/2
Critique

À la fois un conte social et une comédie romantique, Ma part du gâteau de Cédric Klapisch ne sait pas toujours sur quel pied danser, s'avérant souvent superficiel. **1/2
Critique
Mon entrevue avec le réalisateur

Partant d'une excellente idée où un couple et un inconnu cherchent à survivre à un virus mortel, Retreat de Carl Tibbets enchaîne les invraisemblances à la vitesse grand V. **1/2
Mon entrevue avec le metteur en scène

Plein de bons comédiens cherchent à faire sourire dans Tower Heist, la nouvelle farce de Brett Ratner qui met en vedette Eddie Murphy et Ben Stiller. Ce n'est pas toujours drôle et la réalisation manque de piquant, mais l'édition Blu-ray offre de nombreux suppléments et le transfert s'avère exemplaire. **1/2
Critique

Essai prétentieux et tape-à-l'oeil, Café de Flore de Jean-Marc Vallée propose deux histoires d'amour à deux époques différentes. Plus le récit avance et plus l'intérêt fond comme neige au soleil. **
Critique
Entrevues

La palme de la médiocrité revient cette semaine à Rien à déclarer de Dany Boon, une comédie bien attentionnée qui tombe complètement à plat. **
Critique

Entrevue hommage Robert Gravel (RVCQ)

Voici mon entrevue avec Stéphane Crête sur l'hommage que les Rendez-vous du cinéma québécois réservaient à l'immense homme de théâtre Robert Gravel.

Mon article se trouve sur le site de Cineplex.

Film du jour: Mr. Deeds Goes to Town

Délicieuse comédie romantique et sociale, Mr. Deeds Goes to Town que Frank Capra a réalisé en 1936 met en scène un jeune homme de la campagne qui découvre que tout le monde de la ville en a après son récent héritage. Ce récit naïf fait constamment chaud au coeur tant les sujets abordés et les prestations des comédiens (dont Gary Cooper qui semble être né pour incarner ce personnage) ne manquent jamais d’honnêteté, ne faisant qu'une bouchée du discours plus ou moins subtil sur l'état des choses et des gens. ****

dimanche 19 février 2012

Top 5 des films de Nicolas Cage

En espérant pouvoir faire oublier le désastreux Ghost Rider 2, voici un top 5 maison des meilleurs films (ou interprétations) de Nicolas Cage

Le palmarès s'attarde surtout à ses longs métrages plus «récents» (à partir 1995), car les choix étaient nombreux avant cette période (les oeuvres de Lynch, des frères Coen ou de Francis Ford Coppola).

Mes choix se trouvent sur le site de Cineplex.

Série du jour: Shameless (USA)

Encore plus drôle que son modèle britannique, la version américaine de la série Shameless est une comédie hilarante sur une famille solidaire face aux intempéries économiques. Sexy et politiquement incorrect, les situations légèrement redondantes surprennent et ravissent au plus haut point. William H. Macy domine une distribution pas piquée des vers en père alcoolique et irresponsable. Douze épisodes de grand plaisir pour un dimanche qui sort de l'ordinaire. ***1/2

samedi 18 février 2012

In Darkness, The Secret World of Arrietty, This Means War, W.E., Mesnak, Ghost Rider 2

Comme à chaque semaine (ou presque), le mélange entre les excellentes productions et les navets se font ressentir dans les salles de cinéma. Mieux vaut aller aller voir les premières et éviter les seconds.

En compétition directe avec Monsieur Lazhar aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger, In Darkness d'Agnieszka Holland est un énième long métrage sur la Seconde Guerre mondiale. L'intérêt est tout de même au rendez-vous tant la démonstration est vibrante, que les comédiens jouent dans la note et que le mélange entre l'horreur et les moments de compassion sont nombreux.

Écrit par le grand Miyazaki et réalisé par Hiromasa Yonebayashi, Arrietty - Le petit monde des charpenteurs est un très mignon dessin animé pour toute la famille. En faisant abstraction de quelques dialogues trop moralisateurs et d'un abus de chanceux douteuses (c'est sûrement la faute de l'adaptation américaine), le plaisir est grand devant cette oeuvre d'art qui prend son temps pour attendrir.

This Means War de McG ne passera pas à l'histoire. Il s'agit d'un divertissement futile mais assez cocasse sur l'amitié masculine qui prend le bord lorsqu'une belle femme vient brouiller les cartes. Reste que le trio formé de Reese Witherspoon, de Tom Hardy et de Chris Pine est particulièrement charmant et qu'il est plutôt difficile de s'ennuyer devant cette sorte de relecture de Mr. & Mrs. Smith.

Madonna est bien des choses, mais elle n'est pas cinéaste. Elle le prouve avec W.E. où elle ressort tout ce qui l'a marqué en tant que cinéphile pour les mélanger et les offrir dans un seul et même film. Cette histoire d'amour sur deux époques aimerait tellement être du grand cinéma qu'elle fait pitié. Les ellipses sont navrantes, la mise en scène est prétentieuse et l'on finit par rire lors des gros drames appuyés.

S'il faut célébrer la démarche de l'homme de théâtre Yves Sioui Durand qui propose avec Mesnak un long métrage courageux sur la quête de vérité d'un jeune homme qui revient sur une réserve amérindienne pour faire la lumière sur son passé, le résultat n'est pas à la hauteur. Le mélodrame finit par achever le spectateur, alors que la réalisation manque de conviction et que les dialogues sont tout sauf naturels.

Encore plus effroyable et médiocre que son prédécesseur, Ghost Rider - Spirit of Vengeance de Brian Taylor et de Mark Neveldine reprend la formule de Terminator 2 pour offrir un très mauvais film même pas drôle où l'histoire et les scènes d'action ne font aucun sens. Les acteurs sont pourris et le visuel s'avère extrêmement cheap. À déconseiller à quiconque aime le septième art de près ou de loin.

Film du jour: L'avocat de la terreur

Brillant documentaire qui porte à la fois sur le dérangeant avocat Jacques Vergès et les balbutiements politiques de la seconde moitié du 20e siècle, L'avocat de la terreur de Barbet Schroeder est une oeuvre complexe mais fascinante, où le sujet semble parfois manipuler le cinéaste, et où l'humour noir apparaît partout dans ce destin plus grand que nature qui se savoure comme une grande oeuvre pop, alors que les 135 minutes passent à la vitesse de l'éclair, et où il aurait pu y avoir encore davantage d'informations. ****

vendredi 17 février 2012

Entrevue Mesnak

L'homme de théâtre Yves Sioui Durand se tourne vers ce qu'il connaît pour pondre Mesnak, sa première réalisation au cinéma.

Plus tôt cette semaine, j'ai discuté avec le cinéaste afin qu'il me parle de ce long métrage qui lui tient particulièrement à coeur.

Mon entretien se trouve dans les pages du Métro.

Film du jour: The Chameleon

Ce n'est pas parce que vous êtes un populaire acteur québécois que tous vos films sortiront dans la Belle Province. Parlez-en à Marc-André Grondin qui était à l'affiche de The Chameleon de Jean-Paul Salomé qui a été diffusé au Festival des films du monde de Montréal avant de débarquer directement en DVD. Cette histoire vraie d'un homme qui se fait passer pour un adolescent américain n'est pas particulièrement édifiante tant le scénario est parsemé d'un rythme irrégulier et que les personnages sont mal développés. Reste pourtant que les talentueux interprètes (Ellen Barkin, Famke Janssen, Nick Stahl) méritaient mieux. **1/2

jeudi 16 février 2012

Entrevue avec Denis Côté pour Bestiaire

La 30e édition des Rendez-vous du cinéma québécois s'ouvrait hier soit avec la présentation de l'essai Bestiaire de Denis Côté.

J'en ai profité pour m'entretenir avec l'omniprésent cinéaste sur le tapis zébré qui était dressé pour l'occasion.

Mon entrevue se trouve sur le site de Cineplex.

Film du jour: Le trou

Les films de prison sont devenu un genre à part et entière. Un des meilleurs titres du lot est Le trou que Jacques Becker a réalisé en 1960. Malgré ses nombreuses invraisemblances, on s'amuse follement devant ce long métrage extrêmement intelligent et divertissant campé parfaitement par des comédiens qui ont tous la gueule de l'emploi. La montée dramatique est portée par un suspense infernal, les images en noir et blanc sont magnifiques et il y a un fascinant jeu sur le son, qui ressort et happe le spectateur de plein fouet. Y résister est tout simplement impossible. ****1/2

mercredi 15 février 2012

Film du jour: The Phantom of the Opera - at the Royal Albert Hall

Depuis 1986, la comédie musicale The Phantom of the Opera at the Royal Albert Hall qui est portée par la musique d'Andrew Lloyd Webber a connu un immense succès, repoussant des records de longévité. Pour fêter son 25e anniversaire, elle est disponible dans une luxueuse édition Blu-ray aux images et aux soins sonores particulièrement soignés. Davantage en phase avec la version offerte par Joel Shumacher en 2004 que de la vision fantasmagorique de Brian de Palma ou celle du vieux film muet de Rupert Julian, ce spectacle de haut niveau combine danse, musique et opéra avec un sens inné pour le rire, la romance et le drame d'envergure shakespearienne. S'il faut volontairement accepter ce ton kitch et ces quelques répétitions qui apparaissent au long des 140 minutes, le divertissement est assuré par de très bons chanteurs, une mise en scène spacieuse et quelques mélodies bien retroussées, qui donne seulement le goût de pousser la chansonnette. Spectaculaire à souhait et encore plus détaillé que si on était sur place, gracieuseté des nombreux plans rapprochés.

mardi 14 février 2012

Film du jour: Emma (2009)

De toutes les adaptations à l'écran du classique Emma de Jane Austen, la version de quatre épisodes réalisée en 2009 par la BBC et destinée à la télévision est une des plus mignonnes. Oui, le propos est datée et la surenchère de bons sentiments se veut particulièrement naïve. Mais le jeu éclatant et solaire de la ravissante Romola Garai compense pour tous ces inconvénients. Un choix parfait en cette journée de la Saint-Valentin. ***

lundi 13 février 2012

DVD: Take Shelter, Décharge, Elite Squad 2, Paranormal Activity 3, L’homme qui voulait vivre sa vie, Rum Diary

C'est déjà la Saint-Valentin et les options sont nombreuse pour les cinéphiles qui optent pour une soirée à la maison. Mais pourquoi ne pas choisir de regarder un film qui vient à peine de sortir en DVD ou en Blu-ray?

La nouveauté la plus intéressante de la semaine est certainement Take Shelter, cet incroyable drame psychologique de Jeff Nichols sous fond de fin du monde où Michael Shannon livre une autre prestation saisissante. Une oeuvre riche qui mérite plus d'un visionnements. ****

Il y a également Décharge de Benoit Pilon sur cet ancien homme de la rue qui cherche à sauver une femme en difficulté. Des excellents interprètes compensent pour un scénario parfois trop chargé et didactique. ***1/2

Passé largement inaperçu, Elite Squad 2: The Enemy Within de José Padiha mérite le détour, tout simplement pour sa façon de montrer de quelle façon le crime organisé peut s’incruster partout. ***1/2

Après un second tome décevant, Paranormal Activity 3 de Henry Joost et Ariel Schulman sauve une licence moribonde grâce à l'intelligence de sa mise en scène et de son propos. ***

Malgré ses nombreuses invraisemblances et son rythme un peu inconsistant, L'homme qui voulait vivre sa vie d'Éric Latigau finit tout de même par captiver. Il faut dire que Romain Duris y livre une autre belle prestation. ***

Plusieurs années après l'exubérant Fear and Loathing in Las Vegas, Johnny Depp recroise l'univers disjoncté de Hunter S. Thompson dans The Rum Diary de Bruce Robinson. Cette fois, le film ne convainc qu'à moitié, ne levant que difficilement. **1/2

Les 10 plus beaux couples du cinéma

Parfait pour la Saint-Valentin, voici mon «petit palmarès sans prétention» sur les 10 plus beaux couples du cinéma.

Ce ne fut pas toujours évident de réduire le tout à dix choix, mais je pense que la sélection se tient et qu'elle représente toutes les époques du septième art.

Mon texte se retrouve sur le site de Showbizz.

Film du jour: On the Bowery

Trésor oublié d'une vague extrêmement limitée du néoréalisme américain, On the Bowery de Lionel Rogosin est une docu-fiction sur un important quartier de New York du milieu des années 1950. À la fois portrait éclatant de société, grandes leçons de cinéma et regard anthropologique sur ce qui fut mais qui n'est plus, ce court essai de 65 minutes enivre et captive. L'idéal pour voir l'influence majeure sur les Cassavetes et autres Scorsese. ****

dimanche 12 février 2012

Film du jour: Le miroir (1974)

Le cinéaste russe Andreï Tarkovski n'a fait pratiquement que des chefs-d'oeuvre. Son classique le plus personnel demeure Le miroir qu'il a réalisé en 1974. Dans ce pensum qui fait éclater la chronologie et la narration conventionnelle, il paye un hommage à sa mère et à son pays. Son opus qui ressemble à tous ces songes et ces ellipses que l'on peut avoir avant de mourir est un poème d'une grande beauté sur la vie, la famille et ces liens qui unissent l'être humain avec tout ce qui l'entoure. Pénétrer dans cet univers unique en son genre n'est pas toujours aisé. Pourtant, rarement le cinéma aura offert quelque chose d'aussi magique, d'aussi magnifique. *****

samedi 11 février 2012

Miss Bala, We Need to Talk About Kevin, Les révoltés de l'île du diable, Safe House, Le fils à Jo, The Vow, Impardonnables, Journey 2: The Mysterious Island

Plusieurs films de qualité prennent l'affiche cette semaine dans un cinéma près de chez vous. Quoi voir et avec qui? Suivez le guide!

Toute la beauté et la laideur du Mexique se retrouvent dans Miss Bala de Gerardo Naranjo qui s'intéresse au sort d'une jeune femme qui aimerait participer à un concours de beauté. Un opus explosif et chargé en émotions fortes, avec une performance vibrante de la talentueuse Stephanie Sigman.

Tilda Swinton mérite amplement un Oscar dans We Need to Talk About Kevin, un cauchemar hallucinant et dérangeant de la cinéaste Lynne Ramsay sur les difficultés d'une mère à élever son fils. Avec sa construction unique en son genre et ses choix musicaux exemplaires, il s'agit d'une véritable expérience à ne pas manquer.

Les révoltés de l'île du diable de Marius Holst est un mélo bien attentionné sur la révolte de jeunes garçons envers leurs gardiens. Malgré son classicisme, le jeu d'ensemble des acteurs est satisfaisant et l'ouvrage comporte une très jolie photographie qui contraste avec le climat de dureté.

Il est de plus en plus difficile de faire des bons films d'action. Safe House de Daniel Espinosa y arrive grâce à sa réalisation musclée, ses convaincantes séquences explosives et le jeu intense de Denzel Washington en méchant charismatique. Ce n'est pas très subtil et la prémisse est bête à pleurer, sauf que cela demeure efficace.

Un père cherche à se réconcilier avec son enfant dans Le fils à Jo de Philippe Guillard, un effort mou et sirupeux dont la présence suave de Gérard Lanvin n'arrive pas à sauver la mise. Si l'ensemble est assez sympathique, il ne s'y passe absolument rien.

Même si c'est bientôt la Saint-Valentin, ce n'est pas une raison d'offrir une romance aussi banale que The Vow de Michael Sucsy. Tout se serait bien passé s'il y avait une once de chimie entre Rachel McAdams et Channing Tatum. Mais comme ce n'est pas le cas, le long métrage ne fonctionne pas.

André Téchiné est un très grand cinéaste qui n'a pratiquement que des bons films à son actif. Alors on se demande ce qu'il avait à gagner avec Impardonnables, un récit illogique, superficiel et redondant sur l'obsession d'un écrivain envers sa nouvelle femme. La mise en scène est jolie et les comédiens sont compétents, mais quel scénario de *!#*$!

À l'époque, on avait bien aimé le premier tome avec Brendan Fraser. Mais sa suite Journey 2 - The Mysterious Island de Brad Peyton est une publicité pour les effets en 3D. Si ces derniers sont spectaculaires, l'histoire n'est qu'un ramassis de clichés, de gags douteux et de scènes d'action ordinaires. Gros zzzzzzzzzzzz.

Film du jour: Evil (To Kako)

Un film de zombies grecs pour bien débuter la fin de semaine? Pourquoi pas! Respectant le genre sans nécessairement le renouveler, Evil (To Kako) de Yorgos Noussias se veut une entrée satisfaisante, pas mémorable mais plutôt excitante. Il n'y a rien à prendre au sérieux dans ce gros carnage fauché qui fait sourire. Simple et efficace, que dire de plus? ***

vendredi 10 février 2012

Entrevue André Téchiné pour Impardonnables

André Téchiné est un des plus grands cinéastes français, à qui l'on doit d'excellents films comme Les roseaux sauvages et Les témoins.

J'ai pu discuté avec lui plus tôt cette semaine où nous avons parlé d'Impardonnables, son nouveau long métrage.

Mon entrevue se trouve sur le site du Metro.

Film du jour: Fort Apache

Le duo John Ford et John Wayne ont été à la base de plusieurs westerns formidables. Sans être dans la catégorie «chef-d'oeuvre», Fort Apache demeure un opus captivant, intelligent et divertissant sur la formation de protecteurs de l'ouest et la création de légendes. Dans le rôle principal, Henry Fonda est tout simplement magnifique, imposant son charisme naturel à une distribution de rêve. Le mélange de drames et de comédies et, surtout, la finale inoubliable, élèvent ce récit, lui donnant une aura qui est loin d'être négligeable. ****

jeudi 9 février 2012

3D nostalgie

La 3D ne sert plus seulement à alimenter les nouvelles productions, mais également les vieux classiques du septième art. C'est pourquoi les Star Wars, Titanic et autres Finding Nemo ressortiront sur les écrans de cinéma au courant de 2012.

Mon texte sur le sujet se trouve sur le site électronique de Cineplex.

Film du jour: Au fond des bois

Le cinéaste Benoît Jacquot alterne entre des films plus populaires et des essais hermétiques. Au fond des bois s'inscrit dans la deuxième catégorie. Sorte de tragédie grecque sur le rapt d'une femme par un homme en apparence simple d'esprit, le récit a tôt fait d'exploser aux visages des spectateurs, tant son côté âpre, sauvage, bestial et dérangeant ne tarde pas à survenir. Une oeuvre malsaine qui cherche à faire tourner en bourrique. ***

mercredi 8 février 2012

30e édition des Rendez-vous du cinéma québécois

La conférence de presse sur la 30e édition des Rendez-vous du cinéma québécois se déroulait ce matin.

Comme je passais par là, j'ai décidé de m'y arrêter.

Mon compte-rendu se trouve sur le site électronique de Cineplex.

100 ans de cinéma québécois (1958-1979)

Voici notre deuxième partie sur l'histoire du cinéma québécois des 100 dernières années.

Aujourd'hui, nous revenons très rapidement sur les étapes marquantes du septième art de la Belle Province qui se sont déroulées entre 1958 et 1979.

Mon article se trouve sur le site de Cineplex.

1912-1957

Film du jour: The Fearless Vampire Killers

Bien que Roman Polanski semble avoir désapprouvé cette version, reste que The Fearless Vampire Killers qu'il a réalisé en 1967 demeure un joyau de la comédie burlesque. Un film de vampires drôle et universel qui plaira à la fois aux enfants et aux adultes. Seulement pour ses nombreux gags visuels, le générique éblouissant et la beauté intemporelle de Sharon Tate, ce long métrage mérite amplement le détour. ****

mardi 7 février 2012

Entrevue avec Elia Suleiman

Le brillant cinéaste palestinien Elia Suleiman est à Montréal aujourd'hui et demain pour discuter de ses films Le temps qu'il reste et Chronique d'une disparition.

Je me suis entretenu avec le réalisateur où nous avons parlé de son style cinématographique, de ses thèmes, de ses défis en tant que metteur en scène et pourquoi il n'a tourné que trois films en l'espace de 14 ans.

Mon entrevue se trouve dans les pages d'aujourd'hui du Métro ou sur son site électronique.

Film du jour: Logan's Run

Les amateurs du film In Time seraient mieux de revoir leurs «classiques» et d'appréhender la bête qu'est Logan's Run de Michael Anderson, qui débute d'une façon similaire - l'être humain a une durée de vie prédéterminée - mais qui est beaucoup plus satisfaisant. Oui, les dialogues sont primaires et la conclusion verse dans les bons sentiments. Mais revoir ce film culte de 1976 fait beaucoup sourire, surtout pour être happé par la vision du futur et la musique inoubliable de Jerry Goldsmith. ***

lundi 6 février 2012

DVD: Texas Killing Fields, L'assaut, A Very Harold & Kumar Christmas, Anonymous

Il y a bien peu de choses intéressantes qui prennent l'affiche cette semaine en format DVD et Blu-ray.

Réalisé par la fille de Michael Mann, Texas Killing Fields est une histoire policière prometteuse qui comporte une habile mise en scène et de très bons comédiens (Jeffrey Dean Morgan, Sam Worthington, Jessica Chastain). Il y a cependant trop de fils blancs dans cette intrigue pour réellement embarquer dans l'histoire. **1/2

Histoire vraie sur la prise d'otage d'un avion, L'assaut de Julien Leclercq se veut un projet un peu esthétisant. Bien que la réalisation soit efficace et que les scènes d'action demeurent satisfaisantes, il est plutôt difficile de s'attacher au sort des nombreux personnages unidimensionnels. **1/2
Entrevue 1

Plus ça change, plus c'est pareil. C'est le dicton qui s'applique parfaitement à cette licence où l'humour inégal est roi. Sans être le pire épisode de la série, A Very Harold & Kumar Christmas de Todd Strauss-Schulson sent rapidement la redite. **1/2
Critique

Roland Emmerich s'attaque à un sujet «sérieux» avec Anonymous où il tente de lever le voile sur la véritable nature de Shakespeare. Malgré ses beaux décors et sa riche recréation d'époque, ce divertissement se veut extrêmement pompeux et maniéré. **1/2

Entrevue: La ballade de l'impossible

Film mélancolique sur l'amour, la mort, le sexe et la nécessité de passer à autre chose, La ballade de l'impossible (ou Norwegian Wood, en anglais) est une oeuvre touchante, un peu longue mais réalisée avec style et soin.

J'ai pu rencontrer son réalisateur, Tran Anh Hung, à qui l'on doit également L'odeur de la papaye verte.

Mon entrevue se trouve sur le site du Métro.

Film du jour: Baby Blues

L’attrape n'est pas nouvelle. On prend deux comédiens populaires et sympathiques (dans ce cas-ci, Karin Viard et Stefano Accorsi) et on les met dans un genre qui est à prendre ou à laisser (la comédie romantique). Si cela avait fonctionné, Baby Blues de Diane Bertrand aurait été un divertissement mignon comme tout. Ce n'est toutefois pas le cas tant les comédiens n'ont rien à défendre et que l'humour tombe à plat. **

dimanche 5 février 2012

Entrevues: Épopée - L'état du moment

Le nouveau projet d'Épopée - L'état du moment de Rodrigue Jean est en phase de celle de son précédent Hommes à louer, soit d'offrir la parole à des gens qui ne peuvent la prendre.

J'ai rencontré le cinéaste québécois afin de parler de cette docu-fiction unique en son genre, du système de distribution au Québec et de la façon de faire du cinéma expérimental.

Mon entrevue se trouve sur le site du MÉTRO MONTRÉAL.

Film du jour: Délice Paloma

On voyage énormément dans Délice Paloma de Nadir Moknèche, une délicieuse fantaisie qui montre l'Algérie d'une manière différente, par l'entremise de personnages exquis. Le film onctueux comme un parfum embrasse et charme, laissant un sourire béant malgré quelques drames quotidiens et injustices chroniques qui sont souvent liés aux relations entre classes sociales. On y entre pour fuir le climat de tous les jours et on en ressort avec un désir brûlant de découvrir cette partie du monde. ****

samedi 4 février 2012

Ciné-bazar

Vous pouvez venir me rencontrer aujourd'hui au Ciné-bazar Médiafilm où je vais être de la partie! Dédicace de livre, conversations enflammées et plus!

Ça se passe au 4816 Garnier, angle Saint-Joseph.