samedi 10 mars 2012

Il était une fois en Anatolie, Friends With Kids, Roméo Onze, John Carter, Salmon Fishing in the Yemen, Silent House, A Thousand Words

Les semaines passent, amenant avec elles leur lot de films intéressants et de productions douteuses.

C'est pourquoi au sein des nombreuses sorties, il ne faut pas passer à côté de Il était une fois en Anatolie, la nouvelle fresque de Nuri Bilge Ceylan qui traite par l'absurde l'errance d'hommes qui cherchent un cadavre. Un opus maîtrisé de A à Z qui fascinera les cinéphiles les plus exigeants avec ses plans parfaits.

Hilarante comédie indépendantes nos voisins du sud, Friends With Kids de Jennifer Westfeldt reprend le canevas des meilleurs amis qui décident d'avoir un enfant sans s'engager. Oui, la finale est attendue et consensuelle, mais jusque-là, le rire se veut extrêmement prononcé.

Premier long métrage d'Ivan Grbovic, Roméo Onze est un récit d'apprentissage sur un jeune homme qui apprendra à rejoindre le monde réel. Derrière ces contours classiques se trouve un beau récit, simple et très bien joué, qui va droit au coeur.

Superproduction de plusieurs centaines de millions de dollars, John Carter est le premier effort d'Andrew Stanton avec des acteurs réels. Le divertissement qui évoque Star Wars et Avatar n'est pas le plus original (il s'agit encore d'une princesse à sauver), sauf que l'ensemble est terriblement spectaculaire.

Féroce satire qui se mute un peu maladroitement en romance kitch, Salmon Fishing in the Yemen de Lasse Hallstrom se laisse tout de même regarder avec plaisir grâce aux jeux survoltés de Kristin Scott Thomas et d'Ewan McGregor.

Remake américain qui n'a pas le charme de l'original, Silent House de Chris Kentis et Laura Lau est un film horrifique tourné à l'aide d'un seul plan séquence. Si la composition et le décolleté d'Elizabeth Olsen est dans le ton, le scénario et ses nombreux incohérences (et clichés) peinent à convaincre.

Peu importe ce qu'il touche, Eddie Murphy semble être condamné à la médiocrité. L'histoire se répète dans l'affligeant A Thousand Words de Brian Robbins où il n'a que 1000 mots à dire avant de mourir. Un concept intéressant qui est exploité dans le mélo et les morales les plus éculées.

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