vendredi 11 juin 2010

Mademoiselle Chambon, Les amours imaginaires, The Karate Kid, The A-Team


Une bonne semaine de cinéma avec plus de bons films que de mauvais. Il faut en profiter, c'est tout de même rare que les sorties soient si peu nombreuses!

Cela fait des mois et des mois que les cinéphiles l'attendent. Mademoiselle Chambon (critique) de Stéphane Brizé a été présenté à Cinémania en novembre dernier et il a failli ne jamais prendre l'affiche en salles au Québec. L'insulte a été évitée de justesse. Tant mieux. Rarement la romance pour adultes aura été aussi juste et puissante qu'au sein de cette histoire où Vincent Lindon désire ardemment Sandrine Kiberlain, son ancienne femme dans la vraie vie! Une oeuvre fine et bouleversante, qui ne s'oubliera pas de sitôt.

Plus beau et soigné mais peut-être plus vide et clinquant que J'ai tué ma mère, le second film de Xavier Dolan Les amours imaginaires (critique) relate le désir de deux amis envers un troisième. Encore une fois truffé de références et de dialogues incisifs, l'ensemble en met plein la vue et les oreilles avec ses thèmes universels. Reste que le cinéphile restera un peu sur sa faim avec ce scénario extrêmement mince et ces personnages peu développés.

Surprise. Le remake de The Karate Kid (critique) d'Harald Zwart n'est pas raté! Sans doute qu'il y a plein de choses à lui reprocher (pourquoi le protagoniste fait du kung-fu et non du karaté, pourquoi le tout dure 2h15, et qui a laissé autant de latitude aux compositions extrêmement mielleuses?). En revanche, cette prémisse passe-partout d'un jeune garçon qui s'entraîne pour un important combat fonctionne toujours aussi bien, et la relation entre le jeune Jaden Smith et Jackie Chan s'avère touchante.

Ce n'est pas le cas de The A-Team (critique), cette transposition indigeste signée Joe Carnahan d'une vieille série américaine des années 1980. Un peu comme les récents The Loosers ou MacGruber, des soldats devenus mercenaires cherchent à se réhabiliter par la force et les invraisemblances. Facilement un des pires gros films d'action de 2010, ce ratage spectaculaire, beaucoup trop long, mal tourné et sans ligne dramatique, arrive même à saboter une solide distribution (pauvre Liam Neeson!). Rien de très excitant au menu, si ce ne sont des scènes qui se suivent et qui se ressemblent.

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