mardi 15 juin 2010

DVD: Les signes vitaux, Parking, Youth in Revolt, La vérité si je mens!, The Book of Eli, The Horseman, When in Rome


Cette semaine en dvd, il est impensable de manquer Les signes vitaux de Sophie Desrape, facilement le meilleur film québécois de 2010. Dans la tradition des oeuvres de Bernard Émond et de Catherine Martin, cette fascinante et éclairante descente au sein du genre humain fait découvrir Marie-Hélène Bellavance, une très grande actrice.

Créé avec un budget modeste, le Parking de Chung Mong-hong superpose avec beaucoup de doigté l'existence de quelques personnages qui cherchent ardemment à changer de peau. À la fois drôle et dramatique, et comportant une sublime photographie qui peut rappeler les premiers essais de Wong Kar-wai.

L'éternel adolescent Michael Cera fait encore mouche dans Youth In Revolt, une délicieuse comédie de Miguel Arteta où un jeune homme décide de se fabriquer un alter ego pour séduire la fille de ses rêves. Intelligent sans être trop vulgaire et comportant une jolie distribution, l'ensemble se regarde avec un gros sourire sur les lèvres.

La réédition de La vérité si je mens! de Thomas Gilou ne comporte ni un meilleur son, ni une image améliorée, et ni le moindre supplément. Reste une comédie, sympathique mais oubliable, sur un homme qui ment sur ses origines afin de se trouver du travail.

Malgré sa vision apocalyptique du futur et un très grand soin apporté à son univers graphique, The Book of Eli des frères Hughues déçoit par sa prétention et son symbolisme lourdaud. Pour les fans de Denzel Washington, de Gary Oldman... et d'une grande violence stylisée mais inutile.

Mis en scène avec un réalisme troublant, The Horseman de Steven Kastrissios raconte la vengeance d'un homme qui vient de perdre sa fille. D'une barbarie parfois insoutenable, l'objet dérange. Dans le rôle principal, Peter Marshall s'acquitte honorablement de sa tâche. Reste qu'à côté du plus soigné Les 7 jours du Talion de Podz, l'ensemble ne fait pas le poids.

Romance sucrée et stupide peuplée de personnages secondaires détestables, When in Rome de Mark Steven Johnson rappelle le talent limité de Kristen Bell. Et il n'est qu'un autre exemple de ce genre morribond qui est capable du meilleur (Youth in Revolt, (500) Days of Summer)) comme du pire (Letters to Juliet, She's Out of My League).

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