jeudi 21 janvier 2010

Où sont les films pour enfants?


La question mérite d'être posée tant ils se font de moins en moins nombreux. Hormis par le format de l'animation (avec les Coraline, Ponyo et autres Mary & Max), le cinéma est loin d'être le lieu pour les jeunes âmes, et encore moins leurs parents, qui ne veulent surtout pas qu'ils s'abrutissent avec tous les Chipmunks en puissance. Pourtant, il n'y a aucune alternative au rendez-vous.

Récemment, Jackie Chan faisait un Arnold de lui-même dans The Spy Next Door, une comédie ni drôle ni intéressante ni pertinente. Du grand vent à la puissance 1000 qui ne s'avère même pas un bon divertissement. Cette semaine, c'est encore pire avec la sortie de Tooth Fairy, un ratage spectaculaire et presque total mettant en vedette l'ineffable Dwayne Johnson. Ce ne sont pas tous les films drôles qui fonctionnent, et celui-ci, en plus de s'aplatir comme une roche, insulte littéralement l'intelligence du spectateur.

Une famille avec des enfants en bas âge n'aura aucun autre choix que d'accepter cette poutine froide ou de rester à la maison et revoir de vieux longs métrages. Pour une éducation cinématographique, cette solution s'impose.

Il y a quelques semaines, je me rappelle être retombé en enfance et en amour avec le Mary Poppins de Robert Stevenson. Les effets spéciaux ne sont plus très jeunes, mais quelle magie, quelle fantaisie infinie! Une oeuvre toute simple, gentille et douce tout en étant engagée, avec des numéros musicaux irrésistibles et des comédiens en or. Il s'agit surtout d'un récit qui encourage le rêve. Même si on y aborde les symptômes d'un crise économique (tiens, tiens), l'ouvrage traite avec intelligence de thèmes sensibles, sans trop faire la morale et en s'arrangeant continuellement pour mettre de bonne humeur. Un véritable vent de fraîcheur pour ce début de 2010.

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