samedi 23 janvier 2010

Crazy Heart, La domination masculine, The Horse Boy, Extraordinary Measures, Legion, Tooth Fairy


Grosse semaine de cinéma pour finalement peu de bons films en perspective.

Porté par son Golden Globe et son futur Oscar, Jeff Bridges transporte allègrement Crazy Heart sur ses épaules. Bien que ce petit film de Scott Cooper soit sympathique, le canevas est pratiquement identique à The Wrestler de Darren Aronofsky, mais en beaucoup moins fort et mémorable. À quoi bon toujours faire le même long métrage si d'année en année, la qualité baisse drastiquement?

En traitant de relations entre les hommes et les femmes, La domination masculine de Patric Jean saura faire réagir. Dommage que le documentaire demeure bancal et superficiel. Cela dit, quelques moments risquent d'alimenter plusieurs discussions.

Présenté dans une seule petite salle au Québec, The Horse Boy (critique) est l'exemple même de l'ouvrage difficile à évaluer puisqu'il s'inspire de la réalité: celui d'un enfant atteint d'autisme dont les parents décident de visiter des shamans en Mongolie afin de le guérir! Intrigant mais pas toujours au point, cette première réalisation de Michel O. Scott se démarque par le soin apporté à sa photographie et à sa trame sonore.

Dans la catégorie «fait vécu qui ne surprend jamais», Extraordinary Measures (critique) de Tom Vaughan est le type de projet parfait pour Canal Vie: aucune tension, aucun attrait et aucun public finalement (pour citer Vincent Delerm). Et dire qu'Harrison Ford et Brendan Fraser viennent se perdre dans ce gros mélo mou et sans forme.

Après The Book of Eli la semaine dernière, le discours religieux revient en force avec l'encore plus ridicule Legion (critique) où un ange se prend pour le Terminator en protégeant une femme qui va accoucher du sauveur de l'humanité... Lourd, pompeux et peu efficace sur le plan du rythme et de l'action, ce premier projet de Scott Stewart n'a rien d'un Sherlock Holmes ou d'un Avatar.

Le pire désastre de la semaine est cependant Tooth Fairy (critique) de Michael Lembeck. Voir Dwayne The Rock Johnson en fée des dents avec des ailes et un habit rose est déjà difficile, mais pas autant que de supporter cette «comédie» insignifiante qui ne sert pratiquement qu'à niveler par le bas l'intelligence du jeune spectateur. Trop, c'est trop!

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